USA – Procès Kah-Ouédraogo contre Lucien Pouamon – La plaignante déboutée par le tribunal

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Affaire Jeannette Kah-Ouédraogo et compagnie contre Lucien Pouamon : Récit d’une audience qui a tourné au désappointement des accusateurs

Auteur: Soukalo de Kibouo – Source: lebanco.net

Nous sommes le dimanche 22 janvier 2012. Le président démissionnaire de l’UFI DC métro convoque après 6 mois, une assemblé générale de fin de mandat à sa congrégation religieuse, sise au 12525 Georgia Avenue, à Silver Spring dans l’Etat du Maryland. Comme tout Ivoirien, en compagnie de l’ancien président de l’UFI, Serges Bruno Porquet, je m’y rends. Vingt minutes après mon arrivée, M. Roger Bahin, un membre de séance s’approche et me brandit une décision de la Montgomery court, en date du 20 janvier sur demande de Mme Ouédraogo née Jeannette Kah, m’enjoint de vider les lieux et de comparaître devant la cour le 27 janvier. J’oppose un refus poli à M. Roger Bahin et l’informe que seul un officier de la loi peut me remettre une convocation. Il retourne alors près de l’ex- président qui appelle alors la police. Je quitte alors les lieux, toujours en compagnie de l’ancien président de l’UFI, Serge Bruno Porquet. C’est alors la joie dans le camp des patriotes versions USA. Des emails, sms sont balancés à l’ancien ambassadeur et conseiller spécial du fils de Zèpè Koudou, le dénommé Pascal Dago Kokora et à la fille de Simone Gbagbo, Mme Singleton, née Marie Antoinette Ehouman.

Vendredi 27 janvier 2012. Il est 8h.

J’arrive au 8552 second avenue, District court of Maryland for Montgomery county, dans l’Etat du Maryland. Malheureusement, les huissiers me font savoir qu’il y a panne d’électricité et que la cour débutera avec une heure de retard. En patientant, j’aperçois l ex-présidente de l’UFI, Mme Ouédraogo née Jeannette Kah, son copain M. Sékou Traoré, M. Roger Bahin, et le pasteur apôtre Ahousi Aka Pierre. Comme d’habitude, j’étais seul quand l’ordre nous a été donne de rejoindre la salle d’audiences.

9h30 : la juge Alice Clarix m’appelle à la barre et après la plaignante Mme Ouédraogo née Jeannette Kah. La juge après avoir vérifié mon identité, m’informe qu’aucune charge n’est retenue contre moi, que c’était seulement une demande de non contact avec son lieu de travail et de son domicile, décision que j’ai du reste acceptée. Quand l’honorable juge du County donne alors la parole à Mme Ouédraogo, elle dit ceci : « Honorable, j’ai trois témoins. J’ai des preuves, il faut le condamner ».

La juge lui fait savoir qu’elle est à la mauvaise place et que pour ma part, je n’ai pas besoin de témoins. Elle précise que l’église est un lieu de prière et que de ce fait, on ne saurait m’empêcher d’y mettre pieds. Alors j’ai rigolé. La juge m’a ramené vite à l’ordre. L’audience prend fin au grand désappointement du trio accusateur.

Séry Pouamon

Ignorance quand tu nous tiens !

Je me suis creusé les méninges pour tenter de comprendre l’ignorance de l’ex-présidente de l’UFI, « haut cadre » de la Banque mondiale. Apres plus de deux décennies au pays d’Obama, comment a-t-elle pu se rendre à une cour avec des témoins et s’attendre à une condamnation à une rencontre de paix, pour ne pas dire de non contact sur une période de six mois ? Comment peut-elle ignorer qu’une condamnation ne peut intervenir que si et seulement si il ya violation ? Quelle ignorance ! Comme me disait un consultant à la banque, Mme Ouédraogo née Jeannette Kah est la plus bouchée des secrétaires de la Banque mondiale. Heureusement qu’il faut tout pour faire une banque mondiale, sinon Clara est mieux. Suivez mon regard.

Soukalo de Kibouo

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