La ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO), aans un communiqué de presse en date du 22 janvier, a condamné les incidents survenus samedi, lors du meeting politique du Front populaire (FPI, opposition) et dénoncé l’inaction des forces de sécurité.
Pour l’organisation nationale de défense de droits humains, bien qu’autorisé par le ministère de l’Intérieur, « ce meeting du FPI a été violemment attaqué par des jeunes se réclamant du parti au pouvoir, le Rassemblement des républicains (Rdr), en dépit d’un impressionnant dispositif de sécurité composé de policiers et gendarmes ivoiriens et de soldats de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ».
Aussi, condamne-t-elle « cette barbarie d’une autre époque et l’inaction des forces de sécurité en présence devant la furie des agresseurs ».
Selon le président du comité d’organisation, Miche Amani N’Guessan, ces incidents ont fait un mort, 68 blessés et au moins 10 véhicules saccagés.
Rappelant les attaques des autres meetings du même parti à Koumassi, Bonoua et à Port-Bouët, il y a quelques mois, la Lidho a insisté sur l’engagement de l’Etat à garantir la liberté d’opinion et de manifestation et, pour ce faire, « demande au gouvernement de Côte d’Ivoire d’agir avec diligence, en vue de prévenir et réprimer de tels actes et préserver les libertés civiles et politiques ».
Elle a également appelé « à la vigilance du peuple ivoirien et de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) face à ces atteintes aux libertés qui sont des facteurs susceptibles de saper le processus de réconciliation nationale en cours et créer les conditions d’un retour à la violence politique ».
D’ailleurs, le chef de l’ONUCI a fermement condamné ces violences et demandé aux autorités du pays à mettre tout en œuvre pour identifier les auteurs de ces agressions et les traduire devant les juridictions pour répondre de ces actes, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
Les commentaires sont fermés.