Liban: Ethiopian Airlines rejette les conclusions de l’enquête libanaise concernant le crash de son Boeing
Source: MédiArabe.Info
La compagnie aérienne éthiopienne, Ethiopian Airlines, a récusé ce mardi le rapport d’enquête publié par les autorités libanaises, presque deux ans après le crash de son Boeing 737-800 (25 janvier 2010). Selon l’enquête libanaise, le pilote a commis une quinzaine d’erreurs pendant les minutes qui ont séparé son décollage et sa disparition (près de 4 minutes). La compagnie rejette cette hypothèse et défend le professionnalisme de ses pilotes. Selon une source de la compagnie éthiopienne, « l’avion retrouvé en Méditerranée portait des modifications importantes. Le fuselage était scindé en deux parties. Ce phénomène ne peut que résulter d’une agression extérieure. Il pourrait s’agit d’un projectile ou d’un acte de sabotage, ou encore du tonnerre » (mais les spécialistes écartent cette dernière hypothèse, les avions étant protégés contre la foudre). La position éthiopienne relance ainsi les spéculations sur les causes du crash du Boeing. Outre les thèses de l’accident et de l’erreur humaine, la piste terroriste avait longtemps été évoquée.
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Ethiopian Airlines: pas d’erreur de pilotage dans le crash au Liban en 2010
lorientlejour.com |
Ethiopian Airlines a affirmé mardi qu’un sabotage, la foudre ou des tirs pouvaient être à l’origine du crash d’un de ses avions au large des côtes libanaises en 2010, rejetant les accusations d’erreur de pilotage formulées dans le résultat d’une enquête au Liban.
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« L’avion s’est désintégré en vol à cause d’une explosion, qui aurait pu être provoquée soit par des tirs, soit par un acte de sabotage, soit par la foudre, » a estimé le vice-président des opérations de vol de la compagnie, Desta Zeru, dans un communiqué.
Le 25 janvier 2010, un Boeing 737-800 d’Ethiopian Airlines reliant Beyrouth à Addis Abeba s’abîmait en Méditerranée quelques minutes après son décollage, en pleine tempête. Les 83 passagers et sept membres d’équipage allaient périr dans le crash.
Selon un responsable gouvernemental libanais s’exprimant sous couvert d’anonymat, le rapport d’enquête libanais montre que le pilote et le co-pilote de l’appareil portent la responsabilité de l’accident.
En 2010, Ethiopian Airlines avait déjà réfuté comme « sans fondement » un rapport préliminaire d’enquête qui attribuait l’accident à « l’inexpérience » et à un « enchaînement d’erreurs » des deux pilotes sur le Boeing 737-800.
Mardi, M. Desta a indiqué qu’un rapport d’enquête réalisé par Ethiopian Airlines révèle au contraire, sur la base de témoins visuels, qu’une explosion s’est produite dans le ciel juste avant que l’appareil ne tombe dans la mer, signe, selon la compagnie, « d’un dommage extérieur ».
Le rapport libanais « est partial, il omet des faits, (il rajoute) des hypothèses et, de façon commode, exclut des faits établis », a poursuivi le responsable, « Nous le rejetons totalement ». M. Desta accuse notamment les autorités libanaises d’avoir évacué des « informations cruciales », comme des rapports d’autopsie.
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