En prélude au meeting du 21 janvier / Koua Justin mobilise les pro-Gbagbo de Yopougon: « Je proclame la mort de la peur »
Le secrétaire national par intérim de la Jfpi, Koua Justin, était samedi 14 janvier 2012 à Yopougon pour appeler les jeunes de son bord à se rendre massivement au meeting que la direction du Front populaire ivoirien organise le samedi 21 janvier prochain à Ficgayo. La tournée de mobilisation a commencé par le Baron Bar où il a eu une rencontre avec la presse nationale. ‘’Comment faire pour démontrer que nous nous reconnaissons en Laurent Gbagbo qu’ils ont réussi à déporter à La Haye ?’’, s’est interrogé le conférencier. Cette question qui sera au centre de sa tournée tout au long de cette semaine, a une seule réponse selon Koua Justin. ‘’Ça doit être une mobilisation phénoménale. Nous avons l’occasion de démontrer le 21 janvier 2012 que nous nous reconnaissons en Laurent Gbagbo. L’heure est venue de démontrer notre patriotisme’’, alerte le jeune leader. Qui estime que ce meeting a surtout pour mobile de contrarier tous ceux, d’ici et d’ailleurs, qui doutent de la popularité de Laurent Gbagbo, même incarcéré loin de la Côte d’Ivoire. Koua Justin a exhorté les pro-Gbagbo à vaincre la peur ce jour-là. ‘’Je proclame la mort de la peur. Allez partout et dites que l’heure de la libération a sonné. Nous avons l’obligation de combattre’’, dit-il. Il s’est voulu critique sur la gestion du pouvoir actuel. Pour Koua Justin, la politique de Alassane Ouattara qui consacre le retour de l’endettement massif est dangereux pour la Côte d’Ivoire car compromettant, selon lui, l’avenir des générations futures. Il a aussi fustigé ce qu’il a qualifié de politique spectacle du chef de l’Etat. ‘’Que fait-il de notre argent ? Du spectacle comme par exemple Abidjan ville lumière pendant que le courant est coupé à Bingerville. Ne vous laissez pas séduire par le spectacle de Ouattara’’, s’insurge Koua Justin. Qui entretient l’espoir que son leader Laurent Gbagbo va revenir bientôt. Car dit-il, tout ce dont il est accusé sera démonté pièce après pièce.
S. Débailly
L’Intelligent d’Abidjan
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