afriscoop.net
La deuxième grogne sociale de l’aire Ouattara a eu lieu ce 11 janvier à Abidjan-Plateau et elle est le fruit d’un long bras de fer entre les assistants sociaux et la fonction publique Ivoirienne.
Ils sont au nombre de 416 assistants sociaux qui réclament leur intégration au sein de la fonction publique Ivoirienne. Ce chiffre représente le cumule des promotions de l’Institut Nationale de Formation Sociale d’Abidjan (INFAS) de 2006 jusqu’à 2011 ! Les assistants sociaux qui sont devenus de vrais cas sociaux tentent de se faire entendre par le gouvernement Ivoirien.
La tentative de regroupement devant la présidence ce 11 janvier a été dispersée pacifiquement mais le sit-in s’est poursuivit devant le cabinet du Ministre d’Etat en charge des affaires sociales, Gilbert Kafana Koné, a indiqué le correspondant de la WADR en Côte d’Ivoire.
» Nous ne sommes pas écouté depuis 2006 et c’est pour cette raison que nous sommes dans la rue. Notre destin est incertain car nous sommes des pères et des mères de famille », a lancé Madame ABO membre de la coordination du mouvement des assistants sociaux.
« Qu’il soit mis fin au concours d’entrée à la fonction publique pour les assistants sociaux qui sont les seuls étudiants de l’INFAS à passer un tels concours », a réclamé Dosso Bouaké secrétaire chargé à l’organisation du collectif pour le recrutement des assistants sociaux à la fonction publique.
» Nous demandons une réorganisation de la formation continue afin que les seuls bénéficiaires soient les assistants sociaux et non des personnes hors de notre système de formation », a –t-il ajouté.
Commentaires Facebook