ABIDJAN (Xinhua) – Le responsable des opérations du Fonds de développement de l’hévéa (FDH) Dian Kouadio a exprimé dimanche à Abengourou (est) la volonté de la Côte d’Ivoire d’accroître sa production de caoutchouc naturel.
Lors d’un entretien avec des journalistes, M. Kouadio a fait état de la préoccupation des autorités et des experts du domaine agricole concernant la relance et la dynamisation de l’hévéaculture dans le pays.
« La Côte d’Ivoire veut réaliser 300 000 hectares de plantations d’hévéa au cours des 10 prochaines années », a-t-il confié.
A en croire celui-ci, pour atteindre cet objectif, il s’avère nécessaire de planter 18 millions d’hévéa (l’arbre à caoutchouc) chaque année, contre à peine huit millions actuellement.
« Ce besoin important en réalisation de plantations d’hévéas actuellement s’explique par le fait que depuis 1960 jusqu’à aujourd’hui, la Côte d’Ivoire n’a pas atteint la production escomptée. Elle veut donc réaliser en 10 ans ce qu’elle n’a pas pu faire en 40 ans », a-t-il noté.
Pour celui-ci, au regard de ces enjeux économiques, il y a lieu d’accroître l’offre des plants, en formant des planteurs ou des jeunes gens aux métiers de pépiniéristes, de greffeurs pour leur permettre d’être des entrepreneurs agricoles.
Dans la perspective de la promotion de l’hévéaculture, le FDH a
financé plusieurs projets de formation et d’installation de jeunes acteur de la filière.
La Côte d’Ivoire a produit en 2010 quelque 231 000 tonnes de caoutchouc, et possède 15 unités de transformation.
Commentaires Facebook