Après le match Gouvernement-Fif hier / Les Eléphants désormais en danger – Gagner la Can ou périr
Par Charles Kouassi
LE MATCH D’HIER et la folle mobilisation réalisée autour des Eléphants, (une mobilisation qui a résisté à l’environnement politique) a montré que les Ivoiriens savent taire leurs divergences pour s’unir derrière leur équipe nationale. Ce match pas comme les autres, est une grande pression faite sur les Eléphants et les joueurs. Allons-y en prière pour la victoire ! Mais cette pression mise sur les joueurs est également une menace, une mise en danger. Philippe Légré avait depuis longtemps annoncé les couleurs, en parlant d’exigence pour la CAN Exigence et non une négociation. Avec ce qui a été réalisé hier, il est clair qu’aucun cadeau ne sera fait aux joueurs
en cas d’échec. Ce qui fait dire à des observateurs que le pré-sident de la République, le Premier ministre et les membres du gouvernement, n’ont pas fait que mettre la pression sur les joueurs, mais qu’ils les ont mis aussi en danger. Mis en mission, avec les moyens, mais aussi mis en danger. Il est vrai que c’était un match pas comme les autres, un match ne respectant pas les normes établies, mais les Ivoiriennes et Ivoiriennes auront bien du mal, à comprendre pourquoi Guillau- me Soro peut marquer des buts, pourquoi malgré la lourdeur, et les ventres bien ronds, des ministres peuvent mouiller le maillot, tandis que ceux qui sont payés, pour gagner, traînent
les pieds. Cette pression sur Drogba et les siens, est également une pression sur les membres de la Fif. Des comptes leurseront demandés. Mais comme tout ne peut être parfait, des voix dissidentes venant d’exilés à Accra ont cru bon s’attaquer à Didier Drogba, pour casser l’ambiance. Opposés à ce match, ils ne sont pas loin de souhaiter la défaite des Eléphants à la Can et jouent les marginaux. Selon eux, le match d’hier était une mascarade à laquelle Didier Drogba n’aurait pas dû s’associer. Cela n’empêche pas de souligner que dans l’ensemble et de façon générale, la majorité des Ivoiriens, qu’ils soient RHDP ou LMP, pensent d’abord Eléphants et souhaitent loin de toute considération que Kolo, Gnégnéry, Drogba, Né Marco et la bande joyeuse, échappent au piège, au danger créé par la mobilisation réussie par le gouvernement.
L’Intelligent d’Abidjan
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Aka Sayé suspend N’doua Bruno
Hier, jeudi 5 janvier 2012, la RTI (Radiodiffusion télévision ivoirienne) était attendue pour la retransmission en direct du match de Gala qui opposait le Gouvenrment à la FIF (Fédération ivoirienne de Football). Les populations n’ont pu suivre le match qu’en leger différé. Sabotage ou problème technique ? Le Dg intérimaire de la RTI, Aka Sayé Lazare a pris les taureaux par les cornes en suspendant le directeur de la diffusion, N’doua Bruno. Et ce, en attendant que les responsabilités soient situées.
Une équipe a été mise en place pour diligenter une enquête. Pour certaines sources proches de la Maison Bleue de Cocody, les oiseaux de mauvaises augures sont à la tâche “pour saboter le travail herculien” entrepris par Aka Sayé Lazare, Dg intérimaire de la RTI. ‘’Le coup d’Etat’’ dont Aka Sayé Lazare est l’objet vient de se devoiler aux yeux de tous. C’est à l’occasion de ce match de Gala du Governement et de la FIF que la RTI n’est pas en mesure de diffuser un direct. C’est aujourd’hui aux en-
virons de midi qu’on a permis à l’équipe de reportage de la RTI de s’installer au stade Félix Houphouët-Boigny (FHB)”, a confié ces sources sous le couvert de l’anonymat. A en croire ces mêmes sources, l’objectif est clair : “réediter le coup qui a fait tomber Brou Aka Pascal de la tête de la RTI. C’est un sabotage organisé au Stade FHB’’. Les bruits de couloir font état de ce que le problème de la non retransmission en direct viendrait du fait que les agents de la diffusion et de la transmission ont quitté
la Maison de la RTI de cocody après onze heures hier et seraient tombés dans l’embouteillage. Ce qui a occasionné un léger différé du match de gala du Gouvernement contre la FIF. Pour un proche collaborateur du Dg intérimaire, ce sont les querelles de positionnement au poste de Dg de la RTI, notamment l’appel à candidature, qui provoquent un climat délétère au sein de la RTI.
Patrick Krou
L’Intelligent d’Abidjan
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