Dans la quasi-totalité des villes de Côte d’Ivoire de nombreux jeunes, ex-miliciens, combattants rebelles des ex-Forces nouvelles (FAFN), ou de simples civils détiennent des armes à feu sans posséder pour autant des permis de port d’armes, indique le correspondant de la WADR à Abidjan.
Ses armes vont du simple pistolet automatique aux lance-roquettes de type RPG, des grenades offensives, des mines et même des mortiers.
Des centaines sinon milliers de personnes disposent désormais d’au moins une arme à feu, et à la moindre étincelle, tout peut générer en une poignée de secondes note-t-il.
Plusieurs programmes de désarmement et de réinsertion (DDR) ont été lancés par les autorités ivoiriennes, la mission de l’Onu en Côte d’Ivoire avec un programme RSSDDR, et celui des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Mais ces programmes semblent butter sur l’ampleur de la prolifération et de la circulation illicites des armes.
Un fond spécial sera créer pour racheter les armes en circulation, mais les forces de sécurité se réservent le droit de mener les opérations de perquisition pour dénicher les caches d’armes et de munitions, ont annoncé les autorités ivoiriennes.
La rébellion du 19 septembre 2002 et la crise meurtrière née de la lutte du pouvoir entre l’ex-président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, traduite sur le théâtre des opérations par un affrontement armé entre Forces régulières (FDS) pro-Gbagbo et l’ex-rébellion des Forces nouvelles pro-Ouattara appués par la France et l’ONUCI sous mandat de l’ONU, ont ouvert le boulevard de la circulation et de la prolifération des armes en Côte d’Ivoire.
Avec West Africa Democracy Radio
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