L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) s’est dite préoccupée par les violations des droits de l’Homme et a déploré des viols et tortures en décembre, à l’Ouest et au Centre-est, a-t-on constaté.
« L’Onuci reste profondément préoccupée par les multiples violations des droits de l’Homme imputées aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) », a indiqué Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de la mission onusienne en Côte d’Ivoire, après les événements de Sikensi. L’Onuci « a également documenté deux cas de mauvais traitements et de tortures à bronamoué, vers Niablé et Téiri, non loin de Bayota » ainsi que « trois cas de viols commis pendant des vols à mains armées à Guiglo », a-t-il ajouté.
Des affrontements entre des éléments des Frci et la population, à Sikensi, avaient fait quatre morts, dont trois civils, dans une affaire de mœurs. Vavoua, avait également été le théâtre d’affrontements avec les forces armées, sanctionnés par 5 tués par balles. La mission onusienne s’est félicitée des « mesures additionnelles », dont la mise en place de la police militaire, la réhabilitation des casernes et la création d’un fonds de rachat d’armes, prises par « les autorités » dans « le cadre de l’amélioration du secteur sécuritaire », a-t-il dit. Suite aux événements de Vavoua et de Sikensi, les patrouilles mixtes (Casques bleus et Frci) « ont été multipliées », a-t-il assuré, indiquant que la mission a effectué, la semaine dernière, « 1.467 patrouilles terrestres et aériennes ».
Patrick N’GUESSAN
Le Mandat
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