Malgré les fêtes de fin d’année, plusieurs rues d’Abidjan restent encore dans le noir à la tombée de la nuit. Cette triste situation cause beaucoup de désagréments aux populations. Notre constat.
Pour les fêtes de fin d’année, certains points de la capitale économique sont illuminés. Mais pendant que ces lieux brillent de mille feux, d’autres sont l’obscurité totale. Même l’éclairage public n’y fonctionne plus. C’est le cas, au Plateau, de la voie qui part du palais de justice à l’ex-Sorbonne. Idem pour la route qui part du tribunal, à la Fonction publique. Le Plateau n’est pas la seule commune à plaindre. Pendant que l’on parle de l’insécurité inhérente à la période des fêtes de fin d’année, plusieurs zones des Deux-Plateaux, dans la commune de Cocody sont sans éclairage public. Ce manque de lumière est, selon beaucoup de riverains, le facteur favorisant des nombreux braquages déplorés sur la voie qui va de la gare des taxis communaux (la gare de mobile) vers Williamsville. Mais ne vous hasardez pas non plus à Adjamé-Renault, aux alentours de la gare de Stif, la nuit. L’absence criant de lumière a livré cette zone aux mains des coupe-jarrets. A Adjamé, sous le pont au niveau de la gare nord, l’on circule aussi dans l’obscurité. Ainsi que sur le boulevard Nangui-Abrogoua. Sibiri Yéo habite à Abobo-Akékoi, précisément au quartier Yacouba. Là-bas, on déplore le même problème dans les rues du quartier. Viols, agressions, vols y sont monnaie-courante… Approchée, la Compagnie ivoirienne d’électricité (Cie) a promis réagir.
S.S. (stagiaire)
Nord-Sud
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