Trois candidats aux législatives du 11 décembre à Man commune et sous-préfecture ont conjointement animé une conférence de presse au siège social de l’Udpci (Union pour la Démocratie et pour la Paix de Côte d’Ivoire), le mardi 20 décembre 2011. Sur la sellette, Konaté Siriki et Blon Blaise, accusés de fraudes massives. Seu Tia et Koné Amara, tous deux de l’Udpci et Guéï Aristide du Pdci n’ont pas eu de mots tendres envers les candidats Konaté Sidiki et Siki Blon Blaise. «A Man, on a assisté à tout, sauf à une élection. Konaté Sidiki a réussi à appliquer la terreur comme il l’avait annoncé par voie de presse », a dit d’emblée Guéï Aristide, candidat Pdci à Man commune. Pour eux, les législatives à Man commune et sous-préfecture, n’ont rien de transparentes. «Konaté Siriki voyant que les résultats ne lui étaient pas favorables, il s’est érigé en membre de la CEI. Des urnes ont été transportées par sa voiture de commandement. Des prisonniers ont voté à Man ainsi que des Ivoiriens de la diaspora», a précisé Koné Amara. Candidat dans la sous-préfecture de Man, Seu Tia, s’est lui, attardé sur les résultats de la circonscription 116. «Je me demande comment la CEI locale a préparé ces élections ?», s’est-il interrogé. «Le vote a commencé à 17 heures 30 dans certains bureaux de votes et 18 heures pour d’autres et s’est poursuivi jusqu’à 22 heures. Ce qui est anormal. Il y a des bureaux de votesoù il n’y avait pas de listing. Les gens ont voté avec leur seule carte d’électeur», a déploré Seu Tia. Avant d’énumérer un chapelet de bureaux de vote, où disent-ils, il y a eu fraudes. «Au Centre Social (zone 9), à Libreville (zone 8), à la Mission Protestante, à l’école Mistro, au bureau de vote Kôkô, il y a eu intimidation de la part des loubards et des urnes ont été enlevées par d’autres candidats», ont-ils mentionné. Ce sont, entre autres, sur ces faits qu’ils fondent les raisons de leur recours en annulation au Conseil constitutionnel et souhaitent dans le même temps, la reprise des élections à Man commune et sous-préfecture, ainsi que la dissolution de la CEI locale qu’ils jugent trop partisane.
A.Dedi
L’Intelligent d’Abidjan
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