Certains soldats de la commune de Yopougon ne sont pas contents. Et pour ce faire entendre, ils ont préféré prendre les armes, hier, pour tenter de séquestrer certains responsables des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(Frci). Les militaires « révoltés » accusent la hiérarchie de détourner leurs primes de 30 000Fcfa par élément. « C’est une incompréhension. Quel que soit le problème, les soldats n’ont pas le droit de prendre quelqu’un en otage pour revendiquer. Nous avons fait des arrestations. Nous allons les interroger pour avoir les motifs réels de ce comportement qui n’est pas digne des militaires ivoiriens », a déclaré Yéo Doh, chef de la sécurité de Yopougon. Après la tentative des mutins de séquestrer leurs patrons, il s’en est suivi une course-poursuite dans les différentes rues de la commune. Les éléments de Yéo Doh ont fait plusieurs arrestations parmi les soldats mécontents. « Ils sont avec nous à la Bae. Ce sont nos collègues. Nous allons bien les traiter. Pour l’instant, le ratissage dans les environs du complexe sportif continue. Nous sommes aidés dans notre tâche par la police et la gendarmerie », a indiqué le chef de sécurité. Il faut rappeler que, le 24 septembre dernier, de violents affrontements avaient éclaté, ce jour-là au soir, au «Village de la liberté», un sous-quartier de Yopougon-Selmer, non loin du complexe sportif entre des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Ces frous-frous qui ont surpris les riverains ont fait un mort parmi les soldats opposés. Un certain Kolo, garde du corps du commandant Moussa Doumbia alias Djouroumou. Sa dépouille a été immédiatement transférée à la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU) de la commune.
Bahi K.
Nord-Sud
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