Libre Opnion –
Au Gabon, les opposants sont libres de ne pas participer aux élections législatives comme ce fut le cas en Cote-d’Ivoire. Mais ils tournent depuis des semaines à l’intérieur du Gabon pour demander au Gabonais d’empêcher par tous les moyens, la tenue de ce scrutin. C’est anti démocratique et surtout venant de la part d’anciens fossoyeurs de l’économie gabonaise comme Zacharie Myboto, soutenus par certains qui font dans le tribalisme. Il n’y a pas de débat d’idése mais c’est la violence qu’ils veulent. Un ancien éminent ministre Jules Bourdes Ogouliguende est à leur côté. Pourtant quelqu’un de modéré, mais qui s’est laissé entraîner dans cette mascarade. L’opposition est totalement divisée et même sans la biométrie, Mambounou Pierre pensait avant sa disparition qu’il fallait y aller. Des Gabonais pensent que la biométrie se fait en un jour ? Elle se fera en 2013 mais avant cela, il y en a qui veulent brûler le Gabon. Pensant que c’est le Printemps gabonais. De plus, on annonce le retour de André Mba Obame le jour du vote le samedi 17 décembre. Il prévoit un meeting à 12h au siège de leur parti l’Union Nationale UN, parti dissout depuis que Mba Obame s’est autoproclamé président après la victoire d’Ali. Obame est en Afrique du sud depuis quelques mois pour dit-on, des soins. Voilà le back-ground.
L’opposition peut boycotter le scrutin mais ne peut empêcher ceux qui le veulent, de voter. Qui veut voir brûler le Gabon ? Il y a la RDC qui vacille, la Centrafrique qui a une rébellion qui se réveille par intermittence. A t-on intérêt à ce que le Gabon brule? Le vote n’est pas obligatoire mais selon les Droits de l’homme, la liberté de mouvement, d’expression, la liberté de choisir son candidat doivent être de mise. Pourquoi des citoyens adultes se présentant comme des hommes politiques chevronnés ont -ils choisi librement de boycotter ces législatives de samedi 17 décembre , veulent t-ils coûte que coûte empêcher d’autres citoyens d’exercer leur droit de vote en toute LIBERTE ? Si ceux-ci y arrivaient, ils devraient répondre de la rigueur de la justice car, ils ne peuvent se prévaloir de ce genre de prérogatives qui sont le reflet de leur esprit antipatriotique et surtout qui vont à l’encontre de la démocratie dont ils veulent se présenter comme les défenseurs. La biométrie, le Gabon y arrivera, mais comme en Côte d’Ivoire, il faut prendre le temps de bien la préparer. Et puis, il faut arrêter de comparer ce qui n’est pas comparable.
La Côte d’Ivoire sortait d’une crise interminable politico-sociale, un pays qui a été coupé en deux, ce qui n’est pas le cas du Gabon. La Cour Constitutionnelle du Gabon a rejeté la demande faite par le Gouvernement Gabonais de reporter les élections pour éviter un vide juridique. Donc, acte et il serait temps que certains « acteurs » politiques arrêtent de vouloir mettre le feu partout comme au Gabon, car ce sont toujours les enfants des autres qui sont dans la rue. Eux, se cachent ou se réfugient dans des ambassades ou institutions internationales comme ce fut le cas du « courageux » André Mba Obame, autoproclamé PR » qui après cela à fui au siège du PNUD à Libreville en 2010. Quand on est à cours d’arguments, on se réfugie derrière la violence, le tribalisme, la manipulation, l’intoxication et les jérémiades. Le Gabon a besoin d’une opposition forte et responsable, d’une société civile non politisée, d’idées constructives pour lui permettre d’avancer. Casser ce qui existe plongerait ce pays dans une spirale de violence incontrôlée, comme en Côte d’Ivoire depuis 2002. Est-ce cela que veulent les Gabonais? Plus de la majorité le rejette, mais des pyromanes qui ont contribué hier à assécher les caisses de l’État le veulent. Simple égoïsme et rancœur de n’être plus « arrosés ». Ali avance à son rythme mais avance. Des caciques du PDG sont aussi tapis dans l’ombre car Ali ne les « gâtent » pas comme son père. Les temps ont changé mais certains restent réfractaires au changement.
Photo Une, André Obame
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