Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante fait encore parler de lui en ce moment en Côte-d’Ivoire. En effet, après avoir pris (tout son temps) lors des élections présidentielles passées pour proclamer les résultats, arguant des empêchements de la garde républicaine de Gbagbo, Bakayoko remet le même « petit-jeu mesquin » avec les résultats du scrutin de décembre 2011.
Trois jours après le vote, les quotidiens Le patriote et le Nouveau Reveil devancent le fameux président de la CEI, dans la proclamation des résultats. Le RDR serait en tête, mais en sourdine il ya aurait contestations de plusieurs résultats par le PDCI. On cite notamment la grande commune de Yopougon et quelques communes de la ville d’Abidjan dont Koumassi et le Plateau, dites remportées par des candidats du RDR.
Les résultats tant attendus tombent depuis lundi à compte goutte. Que se passe-t- il ? Pour sûr, plusieurs observateurs, « préviennent que cette lenteur pourrait créer le désordre dans le pays, comme en novembre de l’année dernière… », insistent- ils. Cependant, d’autres pensent qu’il (Youssouf Bakayoko/Ndlr) devrait être mis à la touche après les législatives. Les avis divergent.
Cette méthode de travail « opaque » pour des législatives supposées entre « partenaires de coalition » du même bord politique fait douter certains observateurs des résultats de la présidentielle, proclamés par le même Bakayoko, tenez-vous bien…au siège de campagne du candidat Alassane Ouattara, créant de fait la république du Golf et la suite meurtrière desormais connue. Petit détails, le sieur Bakayoko se trouvait au chaud en France durant les combats.
Ne soyez pas étonnés d’une confrontation Choi/Yao N’dré, nouveau genre Koenders/Bakayoko.
AH…cet autre Bakayoko dans la « république RDR », son affaire est de moins en moins claire !
Hervé D’ANVERS
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