Déclaration du Fpi relative à l’arrestation du Pr. Kata Kéké Joseph par la DST

Déclaration du Fpi relative à l’arrestation du Pr. Kata Kéké Joseph par la DST le mercredi 16 novembre 2011

A l’occasion de la cérémonie de retrouvailles organisée par le FPI et ses alliés du CNRD (FPI/CNRD), le samedi 12 novembre 2011, le camarade KATA KEKE Joseph, Professeur agrégé de Médecine a fait une adresse au nom des 20 personnes initialement incarcérées dans les villes du Nord et bénéficiant de la liberté provisoire.
Le lundi 14 novembre 2011, le journal pro-RHDP, le quotidien « le Nouveau Réveil » rapporte des propos qu’il attribue à notre camarade : « y a-t-il encore une justice dans ce pays ? »
Sur la base de cet écrit d’un seul journal alors que l’évènement quoique tenu dans un lieu privé était couvert par plusieurs organes de presse, la DST interpelle le Pr. KATA Kéké à son domicile. Il est transféré à la Direction de la Police Criminelle où il passera six (06) jours avant d’être remis en liberté sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. C’est le lieu de relever que selon les sources policières et judiciaires (Avocats), cette interpellation abusive a été orchestrée personnellement par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur Hamed BAKAYOKO.
Pour le FPI, cette arrestation est un abus de pouvoir et une volonté manifeste d’humilier le camarade KATA Kéké, homme de valeur dont tous s’accordent à reconnaître l’humilité dans les gestes et les paroles.
Voudrait-on lui faire payer le fait d’avoir juste parler au nom des « élargis » dans le but de les intimider qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Cette interpellation abusive traduit d’ailleurs l’état d’esprit du pouvoir dont un éminent membre, Amadou SOUMAHORO, (SG du RDR, Ministre conseiller chargé des Affaires Politique du Président OUATTARA) intimait aux élargis de « faire profil bas ».
KATA Kéké, nous le répétons est un homme digne ; il fait partie de l’élite intellectuelle (Professeur agrégé de Médecine) africaine et même mondiale dont tout pouvoir sérieux devait s’enorgueillir. Il a occupé d’importantes fonctions (Député, Président de commissions parlementaires et Ministre). C’est à juste titre qu’il ne s’est jamais reconnu dans les propos qu’un journal hautement partisan lui a attribués pour les besoins de la cause.
Au moment où le Pr. KAKA retrouve à nouveau sa famille, le FPI :
-lui réitère son soutien militant, son affection ainsi qu’à son épouse, ses enfants et à toute sa famille ;
– lui demande de garder sa dignité face à cette autre injustice dont il est l’objet.
En outre, le FPI dénonce le comportement du pouvoir tendant à recourir à l’humiliation et aux exactions contre les membres de l’opposition démocratique.
Il exprime sa consternation face à l’attitude agressive du pouvoir, là où l’argumentation et les débats d’idées sont attendus.
Le FPI condamne cette politique de peur et de terreur instaurée par le pouvoir OUATTARA qui, pourtant ne cesse de parler de réconciliation.
Enfin, dans l’attente d’une déclaration sur les nombreuses violations des Droits de l’Homme et les agissements permanents du pouvoir en flagrance avec la Constitution Ivoirienne, le FPI prend l’opinion nationale et internationale à témoin, sur le péril que fait peser sur la Côte d’Ivoire le pouvoir OUATTARA, à travers des actes ignobles dont les arrestations illégales représentent la partie visible.

Le Secrétaire Général
Porte-parole du FPI
AKOUN Laurent

Le Secrétaire Général Porte-parole du FPI AKOUN Laurent