Les Wê de Bangolo et leurs hôtes Burkinabés veulent désormais vivre ensemble en bonne intelligence et dans la paix. Ils l’on exprimé le Samedi 19 novembre 2011 à Man, au siège local de l’amical des Burkinabés de l’étranger pour le développement (ABED). C’était aucours d’une conférence de presse animée par le chef de canton centralde Bangolo, Goué Patrice, doyen des chefs de canton du département de Bangolo, et porte parole du comité mixe Wê- Burkinabé pour la réconciliation. « Les Wê et les Burkinabés sont historiquement condamnés à vivre ensemble. Ils ont toujours vécu la fraternité et le partage. Mais malheureusement les politiciens les ont instrumentalisés et les ont mis en conflit. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous mettre ensemble pour célébrer la réconciliation et prôner le vivre ensemble dans la paix et le respect mutuel », a déclaré le chef de canton central de Bangolo. Cette paix retrouvée entre autochtones Wê et allogènes Burkinabé sera célébrée le jeudi 1er Décembre à Bangolo, et cela à l’initiative de la Mairie de cette commune, des chefs traditionnels du département et de l’ABED. Cérémonie placée sous le parrainage de son excellence Jean Marc Simon, ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, en présence des ambassadeurs du Burkina Faso, de l’Allemagne et du Japon ainsi que du représentant du facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou, Boureima Badini. «La question cruciale du foncier rural trouvera une solution à l’issue de cette rencontre. Et la paix sera imposée à tous» a indiqué le conférencier. Pour la circonstance, le chef de canton était entouré de des chefs de village de Guri Zibiao et Pehai Zagna, du délégué du conseil supérieur des Burkinabés des montagnes, du président régional de l’Abed et des responsables de la communauté Burkinabé.
Facobly: Le FPI absent sur son terrain, le RDR, L’UDPCI et les indépendants vont se livrer les batailles
La sous-préfecture de Facobly- Sémien considérée comme le bastion de l’ex-parti au pouvoir le FPI, ne compte pas, pour les prochains législatives, de candidats de ce parti politique. Les raisons sont ce que nous savons. Les candidats, des deux partis politiques que sont l’UDPCI et le RDR, s’affichent comme étant les nouveaux hommes forts sur ce terrain. A côté de ceux là, les indépendants, qui sont les plus nombreux pourraient déranger le rêve de ceux qui pensent qu’ils passeraient haut les mains aux législatives dans cette sous préfecture. M. Plo Maurice qui vit à Paris revient au bercail pour servir sa sous-préfecture. Originaire de Zouata- 1, il est connu comme un virevoltant militant RDR, mais qui n’a malheureusement pas été retenu par son parti. Il se présente alors comme candidat indépendant avec comme supplémentant Guéi Robert. Le candidat Yoan Bernard de Semien a comme suppléant Oulai Laurent, pendant que Fahé Maurice fils du village de Soumayé a pour suppléante, Ouly Henriette, la seule femme dans la course. Le candidat Méambly Evariste, opérateur économique est originaire de Tieny- Siably et à comme suppléant, Sery Gnangbé Dénis. Le candidat Guei Jean Planteur à Tieny- Siably qui dit tirer sa force du fait qu’il réside au village, a comme suppléant Foto Jérôme. Le candidat Tohou Henri a quant lui l’espoir que son passage à l’élection présidentiel lui donne de l’avance sur les autres candidats aux élections législatives. Il a pour suppléant Gozé Gaman. Quand aux partis Politiques présents sur le terrain, l’UDPCI a comme candidat Dohoui Gabriel originaire de Zouatta-2 avec comme suppléant Gouin Valentin. Le parti arc-en-ciel est sa première expérience dans cette sous-préfecture. Le RDR quant à lui est représenté par l’ancien député du plateau Séa Honoré de Sandrou. Son suppléant est Timité Léon. Notons que le RDR et l’UDPCI sont à leur expérience politique dans cette sous-préfecture. En tout cas la bataille sera rude sur le terrain du FPI entre RDR, UDPCI et indépendants.
Man: insalubrité – La cité des 18 montagnes engloutie dans les ordures
L’opération «pays propre, ville propre» initiée par la ministre Anne désirée Ouloto, à été salutaire dans la ville de Man, qui depuis 2002 vivait sous le poids des ordures. Mais depuis quelques semaines, les travaux sont arrêtés. Les véhicules qui ramassaient les ordures, ont disparu de circulation. Les principales rues menant du quartier Doyagouiné ou au quartier Grand Gbapleu sont désormais envahis par les ordures de toutes sortes. Selon M. Bah Basile Directeur technique à la Mairie, cette opération qui est inscrite dans le cadre du programme d’urgence d’assainissement, était à sa phase spéciale parce que Man s’apprêtait à recevoir le président de la république. Aussi les entreprises SIPROM (Société ivoirien de promotion) et la SIEE (société Ivoirienne, Environnement et Entretien,) sous la
coordination de ANASSURE avaient signé un contrat a durée déterminée. Ce contrat ayant atteint son terme, il faut donc le renouveler. Toujours selon M. Bah Basile, les ordures qui pullulent les rues de la cité des 18 montagnes en ce moment seront ramassées dans un bref délai par la voirie.
Doumbia Balla Moïse
(Région des Montagnes)
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