Source: Fraternité Main
Mise à jour le Mardi, 22 Novembre 2011 22:00 Écrit par N’Dri Celestin Mercredi, 23 Novembre 2011 04:00
La table de séance lors de la cérémonie d’ouverture.La table de séance lors de la cérémonie d’ouverture.Le ministre de l’Industie, Moussa Dosso, a traduit toute la compassion du gouvernement au secteur privé le lundi à l’ouverture de l’atelier : « Côte d’Ivoire : le défi du meilleur ». Et pour cause, le privé a payé un lourd tribut à la crise post-électorale. Car selon le ministre, les dégâts dont l’évaluation vient de s’achever, se chiffrent à plus de 600 milliards Fcfa.
La vision du secteur privé ivoirien est donc claire : faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent, riche et prospère, à l’orée de 2040. Ce, grâce à un secteur privé dynamique et porteur d’espoir. Pour qu’il en soit ainsi, le patronat, réunit au sein de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a initié une série de rencontres, d’abord à Grand Bassam en 2008, puis en mars 2010 à Yamoussoukro, en vue d’asseoir un plan stratégique de développement national à même de porter cette vision. L’adoption de ce plan stratégique et les modalités de sa mise en œuvre sont au cœur du présent atelier qui se à l’hôtel Président de Yamoussoukro. il est intitulé «Côte d’Ivoire : Le défi du meilleur». Plan stratégique du développement de la Côte d’Ivoire, Vision par et pour le secteur privé ivoirien, cet atelier a pour but de faire le diagnostic approfondi du secteur, en prenant en compte l’impact de la crise post-électorale, ainsi que le plan stratégique de Côte d’Ivoire 2040. Mais au-delà, les participants devront proposer des solutions aux préoccupations urgentes du secteur privé et faire des recommandations pour la mise en œuvre et le suivi du plan stratégique. Pour Jean Kakou Diagou, président de la Cgeci, sa structure est résolue dans ses méthodes de partenariat avec l’Etat, d’être pro active en toutes circonstances, en faisant des propositions, en vue de l’amélioration de l’environnement économique et social, d’autant plus que le secteur privé joue un rôle déterminant dans la construction des nations. Le ministre Dosso a révélé au patronat que l’objectif visé par le Président Alassane Ouattara est de faire en sorte que d’ici 10 ans, la Côte d’Ivoire devienne un pays émergent. Et pour y parvenir, d’innombrables chantiers ont été annoncés par le ministre de l’Industrie.
D’abord l’amélioration de l’environnement des affaires. Qui passe par la révision du code des investissements en cours, la création de tribunaux du commerce à travers la réforme entamée, en vue de permettre un traitement spécifique des contentieux économiques, la mise en place d’un centre de facilités de création des entreprises qui réunira en un seul lieu géographique, tous les services impliqués dans la création et la vie des entreprises. Le deuxième chantier concerne, selon le ministre, la politique industrielle de la Côte d’Ivoire, qui lui permettra de se doter d’un cadre institutionnel cohérent, afin de faire de l’industrie, le socle de sa croissance économique. Au nombre de ces chantiers, Dosso Moussa a fait également état du Programme national de restructuration et de mise à niveau des acteurs. Qui sera le prolongement du programme pilote financé par l’Union européenne et mis en oeuvre par l’Uemoa.
De même que la création d’un Fonds national d’appui à l’industrialisation va voir le jour sous peu afin de doter le secteur privé d’une structure pérenne de soutien et de financement.
N’Dri Celestin
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