Comme annoncé, le Rassemblement des Républicains (Rdr) a organisé le mercredi 16 novembre à l’auditorium de l’Hôtel Ivoire à Cocody, la cérémonie d’investiture de ses candidats aux élections législatives. Le secrétaire général par intérim a saisi l’occasion pour appeler les candidats indépendants à retourner dans la case de la rue Lepic. Donnant les objectifs de la tenue de cette cérémonie qui a refusé du monde, Amadou Soumahoro a indiqué qu’il s’agit pour le Rdr de définir la feuille de route de ses candidats aux législatives, afin de permettre aux militants de pouvoir les distinguer de leurs adversaires sur le terrain. Selon lui, la députation devait être l’occasion pour les candidats de sceller un pacte avec eux-mêmes et avec le président Alassane Ouattara, en vue du triomphe du parti à ces consultations électorales. « Il s’agit pour nous de remporter la moitié ou la totalité des sièges pour donner au président de la République une majorité parlementaire pour lui permettre de mettre en œuvre son programme de gouvernement », a-t-il souligné. Tout en insistant sur la mobilisation des militants, Amadou Soumahoro a également exhorté les défenseurs des couleurs de son parti à adopter un comportement « républicain sur le terrain, avec des discours mobilisateurs et rassembleurs’’ et des messages axés sur la réconciliation, la paix et le développement. Aux candidats indépendants, il les a invités à retourner dans la ‘‘case’’. « Ceux de nos frères qui se sont portés indépendants, je les invite à rejoindre la maison commune. Nous leur tendons la main », a supplié le secrétaire général par intérim. Non sans les appeler à se mettre à la disposition des candidats investis par le parti, seuls habilités à agir au nom d’Alassane Ouattara. Plus de 200 candidats ont reçu leur lettre d’investiture en plus d’un diplôme d’encouragement. Le premier ministre, Guillaume Soro, candidat Ferké qui n’a pas pu effectuer le déplacement, a été représenté par le ministre Dosso Moussa. Les ministres Hamed Bakayoko, Gilbert Kafana et Cissé Bacongo n’étaient pas de la fête.
Touré Abdoulaye
L’Intelligent d’Abidjan
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