QUAND LES ENFANTS DE OUATTARA SE MANGENT ENTRE EUX. DES RÉVÉLATIONS EXPLOSIVES
Quand les enfants d’un même Père se mangent entre eux…
Ces informations que nous mettons à votre connaissance pour l’éclatement de la vérité sur la crise ivoirienne, sont du site pro-ouattara « Lateralinfo ».
Au plus fort de la crise entre le camp proche du chef de guerre koné Zacharia et celui de Soro Guillaume, les langues se sont déliées. Chacun voulant faire sortir le secret de l’autre dans le but de le nuire. C’est ainsi ces révélations ci-dessous ont été mises à notre connaissance. Des révélations que nous publions intégralement pour votre droit à l’information.
Un article produit par Abdelhaziz MAROUFI et Claude TAPE du site pro-ouattara « Lateralinfo»
« Il a suffi que le commandant Zakaria Koné marque son désapprobation aux accords de Ouaga et déserte ses bases pour que ces détracteurs brandissent le couteau de la fortune pour chercher à jeter une sorte de discrédit sur l’homme. Erreur de « gawa » comme pourraient dire les ivoiriens. Si l’on doit parler de ceux qui ont véritablement pillé l’économie ivoirienne au grand dam des populations, Zakaria compterait parmi les derniers maillons de la chaîne. Même s’il n’est pas exempt de tout reproche, le commandant de zone de Séguéla a su rester discret face à la souffrance des populations de sa zone. Ce qui n’est pas le cas de certains de ses frères d’arme.
Il n’est peut-être pas le plus fortuné comparé à son patron Soro, mais le plus extravagant de ces vampires des zones assiégées, c’est bien le caporal, pardon commandant (hic), Wattara Issiaka dit Wattao. D’où provient la fortune du commandant? De sources bien informées, l’actuel chef d’Etat major adjoint des Forces Nouvelles a acquis une bonne partie de sa fortune dans la vente des bois de teck de Bouaké et sa région. Cette manne mal acquise sera gonflée par sa quote-part le pillage des différentes succursales de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) et d’autres petites institutions financières surprises par le déclenchement de la crise. A ces deux grosses sources viennent s’ajouter les fruits des rackettes de ses hommes et lui. Rackettes opérées bien sûre sur les populations dont ils étaient sensés faire le combat.
C’est donc bien assis sur cette montagne de biens mal acquis que le spécialiste de la sauce arachide s’est payé le luxe d’ouvrir une boîte de nuit à Bouaké pour encore profiter de l jeunesse. C’est avec cet argent sale que le fantassin de Soro peut se permettre d’offrir en guise de pourboire un million de franc cfa aux techniciens de la télévision ivoirienne. Bien évidemment, le caporal Issiaka Wattara n’est pas le seul. Cherif Ousmane, qui passait pour le plus lettré de ces soldats pour avoir été l’un de ceux qui ont engagé les discussions aux premières heures avec l’envoyé spécial de l’Union Africaine, est un fortuné de la rébellion. Devenu discret à cause de son manque de pouvoir face à la montée en puissance du caniche de Soro, Wattao, le patron de la compagnie Guépard n’est pas pour autant moins fortuné que les autres. Il a aussi bénéficié des retombées du vol de la Bceao autant que Soro, Mourou Ouattara, Zakaria Koné et Fofié Kouakou.
C’est d’ailleurs ces différentes personnes qui sont les grands acquéreurs des petits chateaux qui constituent Ouaga 2000. Le quartier le plus luxueux de la capitale du Burkina Faso. Inutile donc de faire une estimation des fortunes de ces petits roitelets. Mais si l’on parle de sept milliards pour le seul Zakaria, laisser courir votre imagination pour le reste. Pour le chef de file, le petit gros, c’est aujourd’hui un secret de polichinelle. Depuis septembre 2002, l’homme ne fait qu’augmenter ses titres de propriétaire terrien en France. L’appartement dans lequel loge la compagne de Guillaume Soro, Sylvie Tagro, a été acquis par ses soins à Bonneuil (Val-de-Marne-94), France. C’était là l’ouverture d’une série acquisitions. Une résidence haut standing dans la petite banlieue parisienne avec piscine et jardin porte la griffe du petit gros. Une peugeot 607 de luxe acquise lors d’une vente aux enchères. Un appartement Louis XI dans le 16ème arrondissement et une villa payée cash à Orléans, à une heure de voiture de Paris.
Tout ceci bien évidemment ne porte pas le nom du premier ministre mais plutôt celui de Sylvie Tagro. Pour mettre sa compagne à l’abri des regards des services sociaux français (car elle est au RMI), les appartements sont en train d’être mis au nom de son ami sénégalais Karim Wade pour brouiller les pistes. D’autres acteurs non soupçonnés ont également quadruplé le gain dans cette période de crise en complicité avec Soro and Co. Certains membres du rassemblement des républicains (Rdr) qui partagent le même fief que la bande à Bogota, ont, semblent-ils, participé au festin. Dans la liste vient en bonne place, Zoumana Bakayoko qui serait le grand frère d’Hamed Bakayoko, ministre des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic). L’aîné d’Hambak, avec la caution de la rébellion était l’acheteur principal du café-cacao dans la département de Vavoua.
Tout comme lui, un autre nom revient dans l’achat de café-cacao, c’est celui d’Adama Bitogo. Grand exploitant de café-cacao de la zone dont les entrepôts de stockage se trouvent paradoxalement à Bobodioulasso, deuxième ville du Burkina Faso. Quant au maire de Kani, Yaya Méité, comme Wattao, il s’occupait du réseau de bois. Une estimation de la fortune faite par ces personnes tout comme celle acquise par la compagne de Soro pourrait être inexacte. Ceci est donc un état non exhaustif du pillage qui a été opéré lors de l’annexion des zones par la rébellion version Guillaume Soro. Les populations des zones sous contrôle du petit gros et sa bande doivent avoir bien de regrets aujourd’hui ».
Envoyés spéciaux du Latéral info à Bouaké,
Abdelhaziz MAROUFI
Claude TAPE
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