Le lieutenant des eaux et forêts, Séka Séka a sillonné les 10 et 11 novembre 2011 l’ensemble des scieries de Biankouma, Danané et Man. Il a été question pour lui de demander aux opérateurs illégaux de la filière bois de mettre fin à la transformation et de se mettre en règle vis-à-vis de l’État de Côte-d’Ivoire, qui de 2002 à maintenant a perdu des dizaines sinon des centaines de milliards de Fcfa. «(… ) De nombreux opérateurs exploitent nos forêts, livrent une concurrence déloyale et font perdre énormément d’argent à l’État, sans être en règle. Avec la nouvelle dynamique l’autorité de l’État doit s’installer sur toute l’étendue du territoire national à fin de freiner l’anarchie. Nous sommes venus leur demander de se faire agréer et de payer les devises dues à d’État» confie le lieutenant Séka Séka. Selon l’envoyé du ministère des eaux et forets, l’exploitation dans la filière bois nécessite des documents légaux et fixe par catégories et par essence les bois exploitables. De l’abattage jusqu’à la commercialisation, l’opérateur doit posséder une série de documents. A la CAPEN de Man, l’on nombre 2 scieries de tête et 23 scieries mobiles qui transforment de nombreuses billes de 7 m3 par jour et dans l’illégalité. Ce qui fait perdre des milliards à l’état et dégrade notre foret. «(…) Arrêtez de réceptionner et de transformer le bois pour vous mettre en règle »
souhaite le Lieutenant Seka Seka.
Doumbia Balla Moise
(à Man)
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