Selon le Ministre de l’agriculture, Coulibaly Sangafowa, les anciennes structures que sont la Bourse du café cacao(Bcc), le Fonds de développement des activités des producteurs de café cacao (Fdpcc), l’Autorité de régulation de la filière café cacao (Arcc) et le Fonds de régulation et de contrôle(Arcc) et le Fonds de régulation et de contrôle de la filière café cacao (Frc) chargés de la gestion de la filière seront purement et simplement dissoutes et remplacées par une structure unique semblable à l’ancienne Caisse de stabilisation des activités des producteurs de café cacao (Caistab). L’information a été donnée par le ministre de l’agriculture qui a animé un point de presse pour expliquer le contenu de la reforme adoptée en conseil de ministre. Selon le ministre Sangafowa Coulibaly l’objectif est le renforcement de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources ainsi que le développement d’une économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production et l’amélioration de la productivité « La gestion et la régulation de la filière café-cacao seront concédées par l’Etat à une structure unique. Cette structure de régulation et de stabilisation sera administrée sur une base paritaire entre l’Etat et l’inter-profession (producteurs, exportateurs) au sein du conseil d’administration ». A cet effet, un comité d’experts nationaux et internationaux sera mis en place pour accompagner ce processus. L’Etat entend, en effet, développer la transformation de la fève brune sur place, pour qu’elle passe de 35 à 50% de la production d’ici à 2015. Mais le point saillant de la réforme, c’est que le système de vente par anticipation à la moyenne de 70 à 80% de la récolte sera rétabli pour minimiser les fluctuations des cours internationaux afin de garantir les prix payés bord- champ. Au fond, la nouvelle structure sera administrée sur une base paritaire entre l’Etat et l’interprofession (producteurs et exportateurs), et va mettre en place un mécanisme de régulation des cours garantissant un prix minimum aux producteurs égal à 60% du prix Caf. En outre, les avantages relatifs au Droit unique de sortie (Dus), accordés par l’Etat aux exportateurs et usiniers seront révisés, après examen de leur impact sur l’activité. Selon lui, ces reformes permettront à terme à la Côte d’Ivoire de réaliser 50% de la production mondiale de cacao dans un environnement de plus en plus concurrentiel et de maintenir son rang de leader sur le marché mondial.
Le modèle Caistab peut-il marcher ?
Créée en 1964, la Caisse de Stabilisation des Productions Agricoles de Côte d’Ivoire (CAIST AB) était l’instrument de l’Etat chargé de la supervision des opérations de commercialisation du café et du cacao. Il s’agissait d’une Société d’Etat autonome et…
Source: La tribune de l’Économie
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