Les prisonniers de la crise post-électorale vont-ils bientôt recouvrer la liberté ? C’est du moins ce que laisse entrevoir un communiqué signé hier du procureur général Fofana Ibrahima. « Le procureur général près la cour d’appel d`Abidjan informe que la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan examinera les diverses demandes de mise en liberté provisoire présentées par les personnes inculpées dans le cadre de la crise postélectorale, au cours de son audience du mercredi 09 Novembre 2011», indique le procureur. Ce sont plusieurs dizaines de partisans de Laurent Gbagbo qui sont détenus dans diverses prisons du pays. Lors d’une récente rencontre avec une délégation du Fpi et du Cnrd, le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, avait promis de remettre en liberté certains prisonniers si le parti de Gbagbo acceptait de prendre part aux législatives.
Augustin Kouyo
Notre Voie
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Connectionivoirienne.net
Cette information était la semaine dernière à la Une de certains quotidiens d’Abidjan. Elle n’a jusqu’à ce jour pas été confirmée ni informée par les officiels ivoiriens. Selon les termes d’un court texte placé sur son mur Facebook, Toussaint Alain, [un des porte-paroles de l’ex chef de l’État ivoirien] affirme que les autorités ivoiriennes s’apprêteraient a faire libérer une partie des cadres proches de l’ancien pouvoir, emprisonnés depuis la chute du pouvoir FPI. Le message de Toussaint Alain ici bas, en intégralité.
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« URGENT. Selon des sources diplomatiques concordantes, M. Ouattara s’apprêterait à libérer nos amis et parents arbitrairement détenus depuis plusieurs mois. Cette « mise en liberté provisoire » (ou conditionnelle) aurait dû intervenir le week-end dernier. Mais voilà que, contre toute attente, d’autres sources (judiciaires celles-là) évoquent la mauvaise intention de l’exécutif ivoirien de garder nos amis et parents quatre (4) mois supplémentaires en détention. J’ose croire que M. Ouattara tiendra bien la promesse faite récemment à Paris aux dirigeants de l’UNESCO et de l’OIF de relâcher le Premier Ministre Aké NGbo et plusieurs des nôtres, otages de son régime. Alors QUAND, COMBIEN et surtout QUI ?”
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