Les obsèques de l’ex-ministre Désiré Tagro entrent dans leur dernière étape. Après la phase des condoléances à la famille du disparu et la série d’hommage des amis et connaissances du défunt, les Ivoiriens se retrouveront ce matin à 8h à Ivosep à Treichville pour assister à la levée du corps. Qui sera suivie du transfert à Gabia, son village natal dans la sous-préfecture de Saïoua où feu Désiré Tagro sera conduit à sa dernière demeure. Secrétaire général de la Présidence de la République sous le Président Laurent Gbagbo, Tagro Assignini Désiré n’est mort pas d’une mort naturelle. Il est l’une des grandes victimes de la guerre de la France contre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. Guerre déclenchée depuis le 19 septembre 2002 à travers une rébellion armée minutieusement pensée par la France et menée par des Ivoiriens et des recrues de la Sous-région au profit d’Alassane Dramane Ouattara. Au début, cette rébellion armée a tué le ministre de l’Intérieur d’alors, Emile Boga Doudou. A son aboutissement, elle a ôté la vie au ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro. Celui-ci a été criblé de balles, le 11 avril 2011, jour de l’arrestation du Président Gbagbo par l’armée française. Avant de succomber à ses blessures le lendemain 12 avril. Les hommes armés d’Alassane Dramane Ouattara qui ont éliminé physiquement Boga Doudou, le général Robert Guéi et son épouse, sont les mêmes qui ont assassiné Désiré Tagro. Ceux qui accusent les autres de crimes de sang sont les mêmes qui ont versé le sang de Boga Doudou, Robert Guéi et son épouse ainsi que Désiré Tagro. Le Samedi 5 novembre, les Ivoiriens vivront à Gabia, la douloureuse séparation avec Désiré Tagro. Il part pour le repos éternel. Adieu monsieur le ministre, que la terre de vos ancêtres vous soit légère !
Benjamin Koré
Notre Voie
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