Abidjan, Côte d’Ivoire – Un atelier de réflexion sur la réinsertion des ex-combattants jeudi en Côte d’Ivoire. Une centaine de participants issus des départements ministériels et des structures étatiques en charge de la démobilisation et de la réinsertion des ex-combattants prendront part, les 03 et 04 novembre, à Grand-Bassam, à un atelier de réflexion sur la ‘définition d’un cadre de coordination des activités de réinsertion en Côte d’Ivoire’, a appris la PANA de sources officielles. Selon le communiqué de la primature ivoirienne, l’objectif visé est de procéder à la mise en place d’un cadre de coordination opérationnel de toutes les activités de réinsertion et de réintégration face au grand nombre de projets et programmes qui n’ont pas donné, jusqu’à ce jour, de réponse significative et organisée à la question de la réinsertion par manque de synergie.
Pendant deux jours, les participants devront établir le bilan et le diagnostic des différentes activités de réinsertion et identifier avec précision les ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), les ex-membres des groupes d’auto-défense, les personnes associées aux Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), les personnes vulnérables et les jeunes à risque éligibles à la réinsertion et à la réintégration.
Le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC) estime le nombre de personnes concernées par le processus de relance du désarmement, de la démobilsation et de la réinsertion (DDR) à 55.000 et 70.000 à réinsérer, dont 10 000 de la catégorie des groupes vulnérables (femmes, blessés, handicapés, mutilés de guerre, personnes âgées de plus de 50 ans).
Par ailleurs, à l’issue du profilage des ex-combattants, la situation de près de 30.000 jeunes associés aux FRCI restait à être résolue.
Sur ce nombre, 2.000 ont été retenus dans l’Armée nouvelle, aujourd’hui, les 28.000 ex-combattants restants constituent un problème majeur pour la sécurité du pays.
Pana 02/11/2011
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