Des cadres du département de Dimbokro ont joint l’Intelligent d’Abidjan pour protester contre le récent découpage administratif effectué par le gouvernement. Ils estiment que les préoccupations de leur région n’ont pas été prises en compte. » On ne demande pas à Ouattara de construire un palais à Dimbokro, comme d’autres l’ont fait à Yamoussoukro, Daoukro, Mama, ou tentent de le faire à Kabakouma. On souhaite simplement que la vocation historique de leadership, de notre commune soit réaffirmée, à travers un découpage administratif qui nous émancipe de Yamoussoukro. Nous sommes dans le N’Zi Comoé, et non de la région des Lacs. Gagnoa, à côté de Daloa, est devenue un district, tandis que Dimbokro reste toujours sous la tutelle de Yamoussoukro. Cela nous dérange, vu que nous avons le chemin de fer, que nous avions accueilli les fêtes tournantes de l’indépendance. Nous étions la capitale de la boucle du Cacao. Et puis qu’on le veuille ou non, Dimbokro reste la ville natale du Président de la République. », ont-ils expliqué pour justifier leur réaction. Ils envisagent de mettre en place une coordination pour rencontrer le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, et lui demander d’être leur avocat auprès du gouvernement. Selon eux, ce n’est pas trop demander, que de souhaiter devenir un district au même titre que par exemple Gagnoa et d’autres villes, moins remplies de symbole que Dimbokro, connue aussi pour sa prison Koné Samba Ambroise, son usine, UTEXI, son fleuve, le N’zi et pour avoir fourni à la Côte d’Ivoire de nombreux hauts cadres et dignes fils.
Ismael D
L’Intelligent d’Abidjan
Commentaires Facebook