A l’occasion de la célébration du 13è anniversaire de la mort du premier secrétaire général du RDR, Djéni Kobinan, l’ex-président du RJR, Odjé Tiacoré Joseph, revient sur les qualités de l’homme et surtout ce qui a guidé sa lutte politique.
Le Patriote : 13 octobre 1998-13 octobre 2011. Cela fait 13 ans que le premier secrétaire général du RDR a disparu. Quel témoignage?
Odjé Tiakoré : Mes rapports avec Djéni ont toujours été des rapports de père à fils au sens où il était pour moi, un véritable mentor. Parler de lui, c’est réveiller la part douloureuse de cette expérience politique que j’ai vécue avec lui. Ce 13è anniversaire de sa disparation est une plaie béante. Parce que l’homme avait fait le don de sa personne à la cause de la démocratie en Côte d’Ivoire et au RDR. Ce grand parti qu’il a créé et qui vient de démontrer sa vitalité en remportant l’élection présidentielle. C’est un sentiment mitigé de fierté à l’endroit de mon père politique et de douleurs du fait qu’il n’a pas pu voir la réalisation de son rêve, qui m’anime. Je souhaite qu’il nous accompagne de là où il se trouve. Qu’il accompagne le président Alassane Ouattara dans la conduite des affaires de l’Etat. En tout état de cause, Djéni est une icône et un martyr de la démocratie ivoirienne.
LP: Qu’est ce qui vous a marqué chez l’homme?
OT: C’était son intégrité et son honnêteté. Dans sa lutte politique, personne n’a pu porter sur lui un soupçon de trahison politique ni de détournement financier. Il était totalement intègre et se battait pour des raisons qui lui semblaient justes. Il luttait surtout en pensant à la Côte d’Ivoire. Il pensait à la bonne voie pour que ce pays puisse entrer dans le concert des nations démocratiques, paisibles et prospères. Il ambitionnait de faire de la Côte d’Ivoire cette grande nation telle que conçue et bâtie par le président Félix Houphouët-Boigny. La Côte d’Ivoire était sa passion.
LP: Quels vœux formulez-vous?
OT: Je voudrais adresser mes félicitations à son épouse, à ses enfants, également au RDR le parti qu’il a porté sur les fonts baptismaux et qui a énormément souffert dans sa lutte de démocratisation de la Côte d’Ivoire. Djéni lui-même le disait: «le RDR est une force qui va».
Et le RDR est allé jusqu’au bout de son combat. Le rêve de Djéni Kobinan s’est réalisé. Je souhaite que ce pays épouse totalement le changement et qu’il soit un autre pays après le mandant du président, Alassane Ouattara. Je souhaite que le libéralisme à visage humain prôné par le chef de l’Etat se concrétise pour le bonheur de chaque Ivoirien.
Réalisé par Lacina Ouattara
Le Patriote
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