Comme annoncé, le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno Ocampo, sera sur les bords de la Lagune Ebrié, dès demain, vendredi 14 octobre 2011, pour une visite de travail de 24 h. Ci-dessous, son agenda.
1. Vendredi 14 octobre 2011
18h30 : Accueil de M. Luis Moreno-Ocampo à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Port-Bouët par les personnalités suivantes :
Le ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice,
Le ministre des Droits de l’Homme et des libertés publiques
L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à la Haye.
2. Samedi 15 octobre 2011
09h 00 : Visite de courtoisie au ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères,
09h30 : Visite et séance de travail avec les personnalités suivantes :
-le ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la Justice,
-le ministre des Droits de l’Homme et des libertés publiques,
-le procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan,
-le procureur de la République près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan-Plateau,
-Le procureur général près la Cour suprême.
10h45 : Visite et séance de travail avec le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation.
11h45 : Visite au président de la Cour suprême.
12h30 : Débat-télévisé, organisé par la Cour pénale internationale.
15h00 : Rencontre avec le Congrès national de la résistance pour la Démocratie (Cnrd).
16h00 : Visite de courtoisie au Premier ministre.
17h00 : Visite de courtoisie au président de la République de Côte d’Ivoire.
17h30 : Rencontre avec la presse nationale et internationale à l’hôtel Tiama (Plateau).
20h00 : Départ pour l’aéroport Félix Houphouet-Boigny.
Fin de la visite
Enquête post-électorale à Abidjan
CPI : les premiers à être entendus
Le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno-Ocamp, sera à Abidjan, demain vendredi, pour une visite de travail de 24 h.
En attendant d’effectuer le déplacement sur des lieux de crimes, présumés, liés aux évènements post-électoraux, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ouvre la série des auditions, à Abidjan. Luis Moreno-Ocampo qui arrive demain à Abidjan pour enquêter sur « les crimes graves » à la demande de l’Etat de Côte d’Ivoire et conformément aux compétences de l’institution, prendra d’abord attache avec les autorités ivoiriennes. Samedi, son agenda débute par une entrevue avec le ministre de la Justice Jeannot Ahoussou Kouadio. Ensuite, il s’entretiendra avec Gnénéma Coulibaly, ministre en charge des Droits de l’Homme et des libertés publiques. Celui-ci, rentré d’Europe où il a pris part à la 18è session du Conseil des Droits de l’Homme, début octobre, réitéra sans nul doute l’enjeu de la saisine de la CPI. Aussi, le ministre a-t-il eu à ce propos une séance de travail, hier, à son cabinet, avec la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndhci) que dirige Mme Victorine Wodié. D’autres responsables de l’appareil judiciaire national recevront le procureur. Ce sont Ibrahim Fofana, procureur général près la Cour d’appel d’Abidjan, Simplice Kouadio Koffi procureur de la République près le Tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau. Et, le procureur général près la Cour suprême. Ils évoqueront les dispositions prises par la justice ivoirienne dans le cadre de la même enquête. Faut-il le rappeler, un Centre d’écoute reçoit les dépositions des victimes de violations des droits de l’Homme. Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny et les membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) ferment le tour des auditions. Le point focal qui retient l’attention de ces deux entités, est surtout le sort que l’Etat réservera à l’ancien président Laurent Gbagbo. Si pour le président de la Cdvr, sa commission « n’a pas pouvoir d’amnistie », les partisans de l’ex-chef d’Etat, eux, militent pour sa « libération ».
Bidi Ignace
Avec Nord-Sud
Commentaires Facebook