Reconstruction post-crise: TOHOU HENRI veut « donner un coup d’accélérateur à la réconciliation nationale »

Reconstruction post-crise : TOHOU HENRI VEUT APPORTER SA CONTRIBUTION AU PROCESSUS DE RÉCONCILIATION

Dans un entretien qu’il a accordé à fratmat.info, le week-end dernier, alors qu’il séjournait à Yamoussoukro, le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2010, M. Tohou Henri, par ailleurs président de l’USP (Union Socialiste du Peuple), a affirmé qu’il est de retour au pays pour « donner un coup d’accélérateur à la réconciliation nationale ».

Vu que, a-t-il indiqué, la crise post-électorale a lourdement affecté les populations ivoiriennes. « Je suis de retour en Côte d’Ivoire, pour apporter un coup d’accélérateur au processus de paix et de réconciliation. S’il n’y a pas de paix dans un pays, il ne peut y avoir d’institutions, de partis politiques et d’hommes politiques. Il n’y a point de développement. Le processus de paix a été enclenché. Je suis venu pour y apporter ma contribution. Parce que je pense que j’ai un rôle à jouer. J’étais l’un des plus jeunes candidats, et la couche sociale la plus impliquée dans les affrontements, c’est la jeunesse. Donc j’ai un travail à faire à ce niveau » a-t-il déclaré. Tout en précisant que la Commission, dialogue vérité et réconciliation (CDVR) ne peut réussir que si tous les ivoiriens, et tous ceux qui vivent sur le territoire national, s’impliquent et acceptent ce processus.

Pour lui, la CDVR a besoin d’aide et de soutien. « Ce ne sont pas les auditions qui vont être mises en place par la commission qui feronT que nous aurons la paix. La commission a besoin d’aide. Son président, Banny, a besoin d’aide. Personne ne doit attendre qu’on le finance ou qu’on lui donne un budget pour s’impliquer dans cette bataille. Si le pays n’existe pas, il n’y a plus d’argent, plus de boulot, plus de budget. Donc il faut que chacun fasse un effort pour apporter à la Côte d’ivoire. Quand on aime son pays, on doit apporter à ce pays, ce qui manque le plus. Et ce qui manque le plus, c’est la paix, c’est la réconciliation » a-t-il martelé. « Je n’ai pas besoin d’être mandaté. Je suis ivoirien. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, le seul pays qui m’appartient, le seul pays où je peux exercer ma souveraineté. Je me sens interpellé. J’irai dans les quartiers pour rencontrer les groupes sociaux, et faire un travail de base pour faciliter la tâche à la commission », a-t-il ajouté.

Se prononçant sur la crise qui prévaut au sein de son parti, M. Tohou a affirmé qu’il demeure le fondateur et le président de l’USP. Les dissidents qui se font entendre, a-t-il rétorqué, ne font pas partie des instances du parti. Mieux c’est le congrès qui aura lieu en février prochain qui décidera.

S’agissant des élections législatives et municipales, il a soutenu que son parti sera présent à tous les scrutins.

KOFFI KOUAME

Agence de Yamoussoukro

Fraternité Matin

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