ABIDJAN (Xinhua) — Le secrétaire général du Syndicat de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato, a annoncé mardi à Abidjan la mise en place d’une plate-forme des médias visant à entreprendre des plaidoyers en vue de la libération des journalistes emprisonnés.
Mise en place d’une plateforme des médias pour la libération des journalistes emprisonnés
Pour M. Gbato qui intervenait au cours de la rentrée syndicale de la structure, les journalistes n’ont pas échappé aux conséquences de la crise post-électorale, et plusieurs d’entre eux sont en détention suite à cette crise.
« Il y a aussi le cas de nos camarades journalistes qui sont partis en exil. Il y a lieu d’œuvrer pour leur retour afin de prendre part au processus de normalisation en cours », a noté en substance le responsable du SYNAPPCI.
Pour Guillaume Gbato, la situation de la presse en Côte d’Ivoire est mitigée.
« Malgré quelques avancées, des actions restent encore à mener », a-t-il estimé.
M. Gbato a par ailleurs plaidé pour une amélioration de la situation des journalistes ivoiriens à travers le règlement de la question de la convention collective.
Celui-ci a aussi exprimé la volonté des médias privés de prendre une part « active » dans la reconstruction post-crise du pays, et appelé les professionnels des médias à se montrer à la hauteur de ces enjeux.
La Côte d’Ivoire tente de retrouver la normalité après un conflit post-électoral qui a secoué le pays cinq mois durant.
Plusieurs journalistes dont le présentateur du journal à la télévision publique Herman Aboua et les cameramen Germain Guézé et Serges Boguhé se trouvent en détention dans le cadre de l’enquête relative à la crise.
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