Le Bureau de désarmement, démobilisation et réintégration (Ddr) de l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) de Duékoué a organisé le vendredi dernier, 30 Septembre 2011, une opération de désarmement volontaire à Bagohouo. L’opération menée en collaboration avec la Commission nationale sur les armes légères (Com-Nat Alpc) était la seconde phase de l’opération de désarmement des éléments d’Amadé Ouéremi dont 25 éléments viennent de Tabou et 12 de Bangolo.
Sur les 28 éléments enregistrés par le service Ddr de l’Onuci, 19 ont déposé les armes composées de 19 fusils de type calibre 12 et 8 grenades. Mais les 25 éléments venus de Tabou qui n’ont pas été enregistrés, ni désarmés ont, selon des informations, été désarmés lors de leur retour par les Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire). Les 28 éléments désarmés ont reçu chacun une carte de désarmement comme preuve de leur volonté de réintégrer la vie civile. Certains ont même été volontairement dépistés par une équipe médicale onusienne.
Par ailleurs, une nouvelle cérémonie est prévue pour le mardi 4 Octobre 2011 pour terminer le désarmement volontaire des éléments d’Amadé Ouéremi. Le sous-préfet de Bagohouo, Touré Adama, président de la cérémonie, a exhorté tous ceux qui détiennent encore des armes de façon illégale à les déposer. « Nous demandons à l’Onuci de faire en sorte que ceux qui ont déposé les armes soient sécurisés ainsi que leurs plantations », a-t-il dit.
Le général Mohamed Haq, représentant la Force onusienne a, pour sa part, appelé les Ivoiriens à vivre ensemble pour une réconciliation vraie. Car, notera-t-il, cela permettra au pays d’être une République leader.
Les tenues militaires que portaient les éléments désarmés ont été toutes brûlées. Ce qui a fait dire à Amadé Ouéremi que celui qui sera vu en tenue agissant pour son compte personnel devra répondre de son acte devant la justice.
Saint-Tra Bi
Correspondant Régional
Fraternité Matin
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