A l’occasion d’une conférence qu’elle a accordée ce vendredi au siège du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-Ci), Dr. Marie-Paule Kodjo, présidente de la Coordination des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofemci), s’est exprimée sur l’importance et le rôle de la société civile dans le processus de restauration de la paix et de la sécurité.
Pour la conférencière, avec sa capacité mobilisatrice de toutes les couches sociales, la société civile peut permettre d’atteindre des résultats satisfaisants dans la recherche d’un climat de paix et de sécurité propice au développement. C’est la raison pour laquelle cette importante composante de la société ivoirienne se doit d’être efficace et professionnelle dans ses missions de sensibilisation, de formation, de plaidoyer et d’évaluation, a estimé le Dr. Kodjo. C’est pourquoi il importe que les gouvernements et la société civile se considèrent comme des collaborateurs complémentaires, qu’ils apprécient leurs rôles et contributions respectifs, a-t-elle suggéré.
La présidente de la Cofemci a, en outre, plaidé pour une société civile opérationnelle et efficace, indispensable pour les initiatives dans toute l’Afrique de l’Ouest visant à consolider la paix et les processus de démocratisation. Ce, en vue d’un développement harmonieux de la région. D’où la nécessité, selon elle, qu’un accent particulier soit mis « sur l’organisation du secteur pour le rendre plus professionnel ».
Cette professionnalisation passe par la formation et le partage de connaissances sur tous les aspects de la gestion efficace des conflits, a proposé Marie-Paule Kodjo, car « les organisations de la société civile sont des acteurs essentiels du développement communautaire et d’une nation ».
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info
Fraternité Matin
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