Dans la vie des peuples et des nations, il y a toujours eu des hommes et des femmes, qui ont marqué, positivement ou négativement la vie politique, économique, culturelle et religieuse de leur pays. En France, il y a eu le Général de Gaulle qui a participé positivement à la libération de son pays du joug allemand. En Afrique, nous avons suivi des règnes sanglants de certains dictateurs. En Côte d`Ivoire, le premier président de la République, que tous regrettent aujourd`hui, avait ses défauts et ses qualités, mais pour tout ce qu`il nous a été donné de voir depuis les années 60, le président Houphouët- Boigny a apporté de la joie et de la gaieté à son peuple et à son pays. A contrario, depuis l`apparition de Laurent Koudou Gbagbo, la Côte d`Ivoire n’a fait que tanguer. Il s`arroge le titre du père de la démocratie en Côte d`ivoire, depuis 1990, alors qu`au cours de ces années la France avait décidé de démocratiser les régimes à parti unique et le vent de démocratie qui soufflait dans les pays communistes de l’est, favorisait sur le plan international, l`instauration de cette démocratie dans les pays subsahariens. Alors il n`est pas historiquement honnête de revendiquer cette paternité. Ce que l’on reproche au Fpi, c’est son goût immodéré pour, la forfaiture, le mensonge et la manipulation des esprits. La dernière d`Assoa Adou ex- ministre de Gbagbo et président de la coordination en exil du Fpi qui dans une interview parue dans un quotidien du 30 septembre 2010, demande à Ouattara et à Sarkozy de libérer Gbagbo et le reste suivra, sans qu’il ne soit jugé pour les chefs d’accusation dont il est coupables. A l’entendre, c`est Sarkozy qui a installé Ouattara à la place de Gbagbo qui aurait gagné les élections, donc ne serait pas responsable des crimes, massacres et destructions de tout genre observés dans le pays. N`est ce pas l’ex-président qui a fait appel au panel, à la médiation de l`Union Africaine, pour infirmer ou confirmer le vainqueur de l`élection présidentiel tel qu`annoncé par la Cei et non par le Conseil constitutionnel aux ordres ? A part ceux qui ont perdu la vie, tout le monde a vu que le Panel et l`Union Africaine ont confirmé et consolidé la victoire du candidat du Rhdp. Que les militants du Fpi ne se constituent pas en bourreaux, car les bourreaux ce sont eux. Les Ivoiriens ont trop souffert et le plan de nuisance du Fpi est de vouloir mettre la Commission Dialogue- Vérité et Réconciliation (Cdvr) en difficulté, les Ivoiriens veulent en finir avec ces petits jeux. Comment comprendre qu’un parti politique comme le Fpi n’a que barbarie, destruction, casse et autre esprit de nuisance, comme programme de société, malgré qu’il ait été au pouvoir. Le ministre Assoa Adou aurait été sage en gardant le profil.
Les Ivoiriens aiment la paix, comme ils l’ont vécu sous Houphouët-Boigny, sous Henri Konan Bédié, alors le Fpi doit s’en prendre à lui-même et tirer les leçons de son échec durant les dix (10) années de pénitence faite aux Ivoiriens. Allons donc tous à la réconciliation ; et votre feuille de route vous attend.
Gouet Bernard à Bouaké
Le Democrate
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