Côte-d’Ivoire Sécurité aux frontières: Atta Mills et Helen Sirleaf sont-ils sincères ?


Six mois après la chute de Laurent Gbagbo et malgré la prise de tous ses pouvoirs, Alassane Ouattara a encore des soucis relatifs à la sécurité du pays sur les frontières du Libéria et du Ghana. Nonobstant le ballet diplomatique du premier ministre Soro Kigbafory Guillaume au Liberia et le président bientôt annoncé au Ghana. Malgré les différentes rencontres entre ces hautes autorités de ces différents États, afin de concocter un programme commun pour la sécurisation de leurs frontières respectives, des menaces de déstabilisation persistent en Côte d’Ivoire. L’attaque du jeudi 15 septembre à la frontière de la Côte d’Ivoire par des mercenaires venus du Liberia, faisant au moins 23 morts et plusieurs blessés interpelle plus d’un observateur. Mieux encore, lorsque des rumeurs persistantes font échos de ce qu’il aurait une attaque qui se préparerait à l’autre frontière entre la Côte D’Ivoire et le Ghana. Alors, n’est –on pas en droit de se demander si le président de l’État du Ghana, John ATTA Mills et Helen Sirleaf Johnson du Liberia sont-ils sincères avec le président de la Côte d’ivoire, Alassane Ouattara. Car, tout montre que cette attaque de mercenaires venus de l’ouest de la Côte d’Ivoire soulève bien de questions. Puisqu’on suppose qu’avant cette attaque il ya eu des prises de contacts avec les éléments du commando qui a mené l’opération. L’on est donc en droit encore de se demander si une telle opération peut être préparée au Liberia sans que la présidente Sirleaf ne soit informée par ses renseignements généraux. Tout porte à croire que l’adage qui dit qu’un État n’a pas d’amis mais défend ses intérêts trouve tout son sens ici. Qui plus est encore, quand la crise ivoirienne a donné un «pouce» à la croissance de certains États limitrophes tel que le Ghana et le Burkina qui en ont profité énormément. Dans le secteur maritime les navires ont longtemps évité la destination des ports de la Côte d’Ivoire pour déverser toutes leurs cargaisons au port de Tema qui dans ce laps de temps a réussi à installer six portiques. Dans tous les cas, il revient au président Ouattara qui se rend au Ghana le 10 octobre prochain de débattre de cette question sécuritaire entre ces deux États présentés comme « frères».
Kéi Fripomg

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