L’ouest de la Côte d’Ivoire n’est pas encore sécurisé

Par RFI

En Côte d’Ivoire, la sécurité dans l’ouest du pays pose toujours problème. Samedi dernier, 23 personnes ont été tuées dans l’attaque d’un village près de la forêt de Taï. Une zone frontalière avec le Libéria, et où des mercenaires libériens auraient trouvé refuge. Le jeudi 22 septembre 2011, une commission spéciale va donc se rendre à Taï, il s’agit d’une commission conjointe avec des représentants de l’Onuci, la force des Nations unies en Côte d’Ivoire, des FRCI, l’armée nationale ivoirienne, et des Forces impartiales Licorne.

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Colonel Raïs
Porte-parole militaire de l’Onuci.
« L’objectif est de voir dans quelle mesure, on peut renforcer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia »

Colonel Raïs

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Porte-parole militaire de l’Onuci.

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Cinq mois après la fin de la crise postélectorale, la violence se poursuit dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire et vise des civils, parfois démunis. L’ONG Médecins sans frontières tire la sonnette d’alarme. L’attaque attribuée aux mercenaires libériens la semaine dernière dans la région de Taï fait suite à d’autres violences. Environ 50 maisons ont été incendiées. Les civils sont aussi la cible de racket de la part d’hommes armés se réclamant des Forces républicaines.

Issiaka Abdou
Chef de mission de Médecins sans frontières en Côte d’Ivoire.
« Dans cette partie du pays, MSF prend toujours en charge des victimes de violences »

Issiaka Abdou

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Chef de mission de Médecins sans frontières en Côte d’Ivoire.

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