Côte d’Ivoire – Soro Guillaume va installer gendarmes et policiers en zones ex rebelles

Côte d’Ivoire: gendarmes et policiers bientôt de retour dans le nord et l’ouest

ABIDJAN – Xinhua –

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro entame mardi une tournée dans le nord et l’ouest du pays pour lancer le redéploiement de la gendarmerie, de la police et des forces paramilitaires dans les zones anciennement sous contrôle de l’ex rébellion des Forces nouvelles, a-t-on appris mercredi auprès de la Primature.

Sous sa casquette de chef du gouvernement et de ministre de la Défense, Guillaume Soro, par ailleurs secrétaire général des Forces nouvelles, doit procéder du 20 au 26 septembre dans le nord et l’ouest au redéploiement des responsables régionaux de plusieurs composantes des Forces républicaines de Côte d`Ivoire ( FRCI, nouvelle armée) et de la police nationale.

Reuters
Mardi 12 juillet 2011. Abidjan. Etat-major des armées au Plateau. Photo: Les généraux Michel Gueu et Soumaïla Bakayoko, en compagnie des CEMA de la CEDEAO.

Cette tournée devrait consacrer le retour du pays à la normalité après plus de 10 ans de crise militaro-politique marquée par la division du pays en un « nord rebelle » et un « sud loyaliste ».

Au cours de sa tournée qui le conduira à Korhogo (nord), Bouaké (centre), Odienné (nord ouest), Man (ouest) et Séguéla ( nord ouest), Guillaume Soro installera les chefs de la gendarmerie, des Douanes, des Eaux et forêts et de la police.

L`ex rébellion des Forces nouvelles s’est installée dans la moitié nord du pays après son coup d’Etat manqué en septembre 2002 contre le régime de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Les Forces nouvelles se sont alliées à Alassane Ouattara opposé au président sortant Laurent Gbagbo lors du scrutin présidentiel de novembre dernier.

L’armée de l’ex-rébellion a porté au pouvoir Alassane Ouattara après avoir vaincu l’armée fidèle à Laurent Gbagbo qui refusait de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle.

Laurent Gbagbo a été arrêté le 11 avril et assigné à résidence dans le nord du pays.

La crise post-électorale a fait au moins 3 000 morts, selon les autorités ivoiriennes.

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