EN FRANCE – Les mémoires très sélectives de Bourgi et Sarkozy

Le Point.fr –

En 2007, le président de la République remettait la Légion d’honneur à l’avocat et se félicitait de son « efficacité » et de sa « discrétion »

« Je ne roule pour personne. J’entends dire que je suis conseiller officieux, officiel, du président Sarkozy, c’est faux. Je ne suis le conseiller de personne », a déclaré Robert Bourgi lundi matin sur Europe 1. L’avocat est au coeur d’une tempête politico-médiatique depuis qu’il a confié au JDD avoir remis pendant des années à Jacques Chirac et Dominique de Villepin des fonds en liquide en provenance de pays africains.

Des pratiques qui, à le croire, auraient pris fin sous l’ère Sarkozy. Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, conseiller du président de la République jusqu’en février 2011, s’est d’ailleurs lui-même empressé de préciser dimanche soir : « Robert Bourgi n’est pas un conseiller de l’Élysée comme cela a été dit puisqu’il y a une cellule Afrique qui est sous l’autorité du conseiller diplomatique ».

Reste que la réalité est plus contrastée. Ainsi, le 27 septembre 2007, quatre mois après l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, Robert Bourgi recevait des mains du président de la République les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. Et le discours du chef de l’État à l’endroit de Robert Bourgi, dont nous proposons un extrait, laisse entrevoir un lien bien plus étroit entre les deux hommes qu’ils ne veulent bien l’admettre aujourd’hui.

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