Les conducteurs routiers professionnels et les transporteurs propriétaires de véhicules de la Côte d’Ivoire, du Burkina, du Mali et du Niger se sont retrouvés lundi dernier dans la ville frontalière de Ouangolo. Il s’agissait pour eux de réfléchir, via un atelier, sur les stratégies à mettre en place pour encourager le retour définitif des opérateurs économiques de ces pays au Port d’Abidjan. A cette occasion, les syndicats de conducteurs routiers professionnels et propriétaires de véhicules ont fait l’état des lieux du trafic routier entre ces trois Etats et la Côte d’Ivoire. Constat : la crise qui a été déclenché le 19 septembre 2002 a fait le lit des tracasseries routières et perturbé les activités de transport de marchandises entre le Port d’Abidjan et les pays que sont le Burkina, le Mali et le Niger. Ce qui a poussé les opérateurs économiques de ces pays à se tourner vers d’autres ports de la sous-région. Avec le retour à une situation normale, l’atelier a recommandé la réduction des postes de contrôle, la libéralisation de l’activité de l’escorte groupée et la suppression des taxes versées à la centrale des Forces Nouvelles. Pour sa part, M. Sihindou Coulibaly, Préfet de Ouangolo qui a présidé les travaux a promis transmettre les recommandations de l’atelier à sa hiérarchie, tout en remerciant les opérateurs économiques du Burkina, du Mali et du Niger pour la confiance et l’intérêt qu’ils portent en la Côte d’Ivoire. Il a rassuré que les difficultés seront résolues car, conclut M. Coulibaly, « le président Alassane Ouattara a les solutions aux problèmes de la Côte d’Ivoire ».
Tam-Tam d’Afrique
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