Le président vénézuélien Hugo Chavez a demandé une nouvelle fois lundi à l’Union européenne (UE) et aux Etats-Unis de mettre fin à leur intervention militaire en Libye.
Caracas « insiste », a déclaré le président, pour que les pays occidentaux opérant dans le cadre de l’OTAN mettent fin à « cette folie de guerre » contre les forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
La communauté internationale devrait à la place travailler pour créer un environnement favorable aux négociations pour un accord de paix durable, a dit M. Chavez dans une interview accordée à la chaîne de télévision officielle vénézuélienne.
Il a également appelé les autres pays d’Amérique du Sud à coopérer face à « toute cette barbarie » en préparant le terrain pour un règlement pacifique des conflits armés en Libye.
Selon M. Chavez, du fait que l’Afrique et l’Amérique du Sud représentent à elles seules 40 % des réserves de pétrole du monde, les pays de ces continents font constamment l’objet d’une grande attention de la part des « puissances impériales ».
Source: xinhua
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Les liens entre la Société générale et le régime de Kadhafi intriguent la Libye.
Visée par une enquête aux Etats-Unis sur les subprimes, la Société générale est aussi dans la mire de la Libye. Les nouvelles autorités libyennes se demandent si certaines sommes versées par la banque dans le cadre de ses relations avec le fonds souverain du pays n’auraient pas directement atterri sur les comptes en banque de proches du colonel Kadhafi, selon le Wall Street Journal.
Une opération suscite particulièrement des interrogations : le versement par la banque d’une somme d’argent – dont le montant n’est pas précisé – à une société basée au Panama, Leidana. Cette dernière pourrait avoir servi d’intermédiaire entre Société générale et le régime Libyen, comme cela était souvent le cas avant l’insurrection, explique le quotidien américain.
Société générale s’est refusé à tout commentaire concernant ses relations avec Leidana ou la Libye, tout en reconnaissant qu’elle employait parfois des intermédiaires pour faire des affaires dans des pays où elle n’avait pas d’équipe locale.
D’après des documents révélés en mai par une ONG, Global Witness, le fonds souverain libyen avait investi 1,8 milliard de dollars dans des produits structurés de la Société générale. Mais, au 30 juin 2010, ces paris avaient perdu plus de 40% de leur valeur, engendrant près de 750 millions de dollars de moins-values.
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