Grand-Bassam, 06 sept (AIP)-Les opérateurs économiques, notamment les hôteliers, restaurateurs, tenanciers de maquis et artisans, ont exprimé, dimanche, au cours d’une réunion, leur inquiétude face à l’avancée importante de la mer qui pourrait si aucune action d’envergure n’est entreprise, la ville de Grand-Bassam.
Face à la forte érosion côtière de la première capitale ivoirienne, les opérateurs économiques préconisent l’ouverture définitive de l’embouchure du fleuve Comoé.
Pour la prise en compte de cette préoccupation, artisans, restaurateurs, hôteliers et autres ont décidé de la mise en place d’un comité adhoc qui réfléchira sur les moyens visant à sensibiliser l’opinion publique et à attirer l’attention des décideurs sur le danger qui guette la ville de Grand-Bassam candidate au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Pour M. Cédric Lombardeau, expert en affaires environnementales et spatiales, la mer avance de deux mètres chaque année en Côte d’Ivoire, avec comme conséquences d’importants dégâts matériels constatés çà et là.
(AIP)
Bz/kp
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