Nord-Sud
Qand un ministre de la République de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, frère cadet de Salif Bictogo, candidat à l’élection de la présidence de la Fédération ivoirienne de football reçoit des présidents de clubs afin de les amener à voter son aîné Salif, personne ne parle d’ingérence politique. Lorsque ce même ministre finance la communication de la campagne de la liste Bictogo, personne ne parle encore d’ingérence politique. On est alors en droit de se demander, si Salif Bictogo, n’est pas le candidat du pouvoir ?
Ils parlent d’ingérence politique. Que faisaient hier Me Roger Ouégnin, Salif Bictogo et autres à la Primature ? Où ils ont fait le pied de grue pour rencontrer le Premier ministre. En vain.
Il suffit qu’une autre autorité de l’Etat évoque le consensus, afin d’éviter que la famille du football se déchire, pour que des gens se mettent à crier au loup et parlent d’ingérence politique. Arrêtons de distraire les clubs et l’opinion publique. Et déjà, des présidents de clubs, manipulés, menaceraient de boycotter l’élection du 10 septembre, si Bictogo se retire. Quel chantage ! En réalité, il y a un petit groupe de présidents de clubs, qui n’adoube pas le nouveau régime (c’est leur droit), qui semble pouvoir se saisir de cette situation pour régler des comptes, si comptes il y a. Qu’ils évitent de déverser leur venin politique sur le terrain du foot. Arrêtons la manipulation politicienne. Cette campagne électorale bat son plein au grand bonheur de nombreux présidents de clubs. Et qu’ils arrêtent de brandir la Fifa, comme si l’instance internationale du football appartenait à un seul camp. Il faut éviter de se faire peur inutilement. C’est l’occasion ou jamais de confronter les programmes de campagne. Et à ce niveau, celui du camp Bictogo est loin de faire l’unanimité. La réalité du terrain, c’est dans les urnes.
Choilio Diomandé
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