Tout va finir mardi au plus tard avec le retrait….de Sidi Diallo
Le Sécretaire Général de la Présidence a rencontré les protagonistes à l’élection à la FIF. Même s’il a affirmé agir au nom du président de la République, Amadou Gon s’est gardé de faire des menaces et de donner des injonctions. Il s’est contenté d’appeler au consensus pour éviter des déchirements post-élections. C’est clair pour tous désormais: Sidi Diallo sera battu à plate couture dans les urnes le 10 septembre si rien n’est fait pour contrarier la candidature de Salif Bictogo. Ceux qui ont poussé et contraint presque malgré lui, selon certains de ses amis qui regrettent maintenant) Sidi Diallo, à être candidat avaient promis que ce serait facile, et qu’ils utiliseraient tous les moyens qu’il faut pour qu’il gagne. Enlever Jacques Anouma était le plus difficile. Puisqu’ils ont neutralisé le baobab Anouma, le reste ne devait être que formalité. Et Sidi Diallo y a cru, naïvement. Se permettant de narguer et de mépriser les dirigeants de clubs, imbu de ses soutiens politiques. Mais lui et ses mandants qui gravitent autour du pouvoir Ouattara ont oublié que la crise électorale était passée par là. Ils se sont oubliés eux mêmes, au point de vouloir utiliser la machine d’État au service d’un individu impopulaire dans le milieu du football. Au point également de sembler vouloir donner raison à LMP qui a prétendu que Ouattara avait fraudé lors de la présidentielle. Sinon comment comprendre toute cette peur pour une simple élection ? De la cabale contre Anouma, abandonné et lâché en plein vol par son ami et protecteur Hamed Bakayoko, aux menaces d’inquisition fiscale par le DG des impôts contre des candidats, les pro-Sidi ont échoué dans leur casting et scénario. La défaite arrive malgré le hold-up et les coups bas. Pour tenter de sauver encore les meubles qui peuvent l’être, le SG de la présidence Amadou Gon, a donc obtenu que Sidi Diallo et Salif Bictogo se rencontrent demain lundi ou mardi pour entamer les discussions ultimes en vue d’ obtenir un consensus. Cette fois-ci, ce ne sera pas une rencontre entre les têtes de listes ni entre les staff de campagne, mais des séances de travail avec tous les membres des deux listes. Sidi Diallo a été clair dès le départ: il n’ira pas à Canossa et à la défaite. Si Salif et les siens ne se retirent pas, lui Sidi se retirera. Pour sauver dit-il le football ivoirien. Mais les vrais observateurs parlent plutôt de sauver son propre honneur !
Hervé Coulibaly
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