Liberté de la Presse – Par Roméo d’éburnie avec Louty (L.G.) | Connectionivoirienne.net
L’affaire de moeurs « Ali Coulibaly » qui a révélé les pressions contre les journalistes et conduit à la suspension du quotidien ivoirien l’Inter pour 2 parutions par le Conseil national de la presse (Cnp) continue de faire couler assez d’ancres et de salives.
C’est sans grande surprise que l’annonce de la suspension du journal l’Inter est tombée avant-hier. Une suspension de deux (2) parutions, dont plusieurs observateurs ne comprennent les motifs réels. Est- ce parce que Nady Rayess, directeur général du groupe Olympe, éditeur du journal mis en cause, est l’un des protégés de hautes personnalités en Côte d’Ivoire ? Ou parce qu’il s’était auto sanctionné en licenciant le confrère Charles Tra- Bi sans préavis?
A l’analyse, le Cnp a été freiné dans sa volonté de sanctionner le journal L’Inter, par les deux interrogations. « Pourquoi quand il s’agit des autres journaux [ouvertement déclarés proches de l’opposition], le Cnp n’est pas tendre et quand il s’agit de L’Inter, dont le patron est très proche du pouvoir actuel, ce n’est qu’une suspension de 2 jours ? », s’interroge une source. Une interrogation qui remet en cause, la manière de sanctionner du Cnp qui se veut autonome.
Rappelons qu’avant le quotidien L’Inter, les quotidiens Le Temps, et Aujourd’hui, proches du camp Gbagbo avait écopé chacun d’une suspension de 12 parutions. L’Inter en a pour deux parutions. Eugène Kacou et son équipe ont-ils les mains liées ? Selon toute apparence oui !
Et dans cette véritable cabale contre la liberté de la presse en Côte-d’Ivoire, les organisations dites de défense des droits des journalistes UNJCI, OLPED, CIPJ, Gepci etc. prompts à distribuer des prix ou à organiser des séminaires ou soirées récréatives, restent toutes plongées dans un silence de plomb. Reporter sans frontières (RSF) de son coté qui 10 ans durant, s’est fait un plaisir à se taper du Gbagbo, reste aussi pour le moment aux abonnés absents.
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