CEI – Adia Damana alias Pickass radié ?

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Depuis le lundi 29 Août 2011, 14 personnalités ont officiellement rejoint la Commission Electorale Indépendante (CEI). Leur prestation de serment a eu lieu devant le Conseil Constitutionnel en présence du Président Francis Wodié, du Président de la CEI, Youssouf Bakayoko et de plusieurs anciens de l’institution électorale. Les impétrants sont : Jean-Baptiste Gomis, représentant le Président de la république en remplacement de Eby Aman N’Dabian, Konaté Dota, représentant le Ministre de la défense en remplacement de Kah Bastien, Daniel Cheick Bamba, représentant le ministre de l’Administration du territoire en remplacement de Lago Daléba, Amani Ipou Félicien, représentant le ministre de la sécurité en remplacement de Adia Damana, Lassina Sylla, représentant du ministre de l’Economie en remplacement de Yvon Nitany Oulaï Gneninsina, Périne Liadé Nahounou, représentant le Conseil Supérieur de la Magistrature en remplacement de Elisabeth Bouabré épouse Amangoua, Ibrahim Kuibiert Coulibaly, représentant le Conseil Supérieur de la Magistrature en remplacement de Tokpa Vehi Etienne, Claude Stéphane Yapi, représentant le Barreau en remplacement de Kouamé Patrice Kouassi, Mme Kpangnon Toure, Représentant le PIT en remplacement de Stéphane Goué Gouanou, Simeon Bogui N’Guessan Asket, Représentant le PIT en remplacement de Charles Mohamed, Sourou Koné, représentant du RDR en remplacement de Amadou Soumahoro, Francis Coulibaly, Représentant du MPCI en remplacement de Youssouf Mifougo Diarrassouba, Mme Salimata Sylla, Représentant le MPCI en remplacement de Mohamed Sess Soukou, Inza Diomandé, Représentant le MPIGO en remplacement de Gnenema Mamadou Coulibaly. Ils ont juré devant tous de mener à bien et en toute indépendance la tâche pour laquelle ils ont prêté serment. Le Pr Francis Wodié Vangah qui était entouré de tous les membres du Conseil a souhaité que les engagements pris soient respectés et assumés. Il a demandé à la CEI d’offrir à la Côte d’Ivoire des élections régulières et hors de contestation. « Nous devons tous tirer les leçons du drame que le pays a connu. Faites tout pour éviter à la Côte d’Ivoire toute violence, tout affrontement », a-t-il laissé entendre indiquant que le Conseil Constitutionnel et la CEI doivent œuvrer dans la transparence. C’est à l’issue des changements politiques survenus ces derniers mois, que le président Youssouf Bakayoko a adressé une correspondance à tous les partis et groupements politiques, institutions de la République, ministères techniques et autres groupements professionnels représentés à la CEI afin que ceux-ci confirment ou infirment la présence de leurs représentants au sein de la CEI. Et c’est sur la base des retours que Youssouf Bakayoko a transmis au gouvernement la liste des nouveaux venus afin que le décret faisant d’eux des Commissaires soit signé. La cérémonie de prestation de serment répond à la signature du décret N° 2011 du 10 août 2011 par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara.
A Dedi
Fpi / Koua Justin en tournée de remobilisation :
‘’Nous allons embêter Ouattara jusqu’à ce qu’advienne l’état de droit’’
Vaincre la peur. Telle est la nouvelle démarche qui guide les actions du secrétariat par intérim de la Jfpi. Koua Justin et ses camarades de la fédération d’Abidjan Lagunes avaient rendez-vous samedi 27 août 2011 au siège du Cnrd pour annoncer que l’heure est venue de restaurer les acquis démocratiques en Côte d’Ivoire. Car selon lui, il y a aujourd’hui un déficit et un recul en la matière. ‘’Nous ne sommes plus dans une République. Sinon comment comprendre que le chef ait toujours la main levée pour frapper ses sujets’’, observe-t-il. ‘’La Jfpi ira contre cette volonté pour le retour de la démocratie en Côte d’Ivoire’’, avance-t-il avant de dévoiler son plan de bataille. ‘’Nous allons embêter Alassane Ouattara jusqu’à ce qu’advienne l’état de droit. Tant que ce n’est pas fait, personne ne peut me contraindre au silence’’, martèle le nouveau porte-flambeau de la jeunesse du Fpi. Koua Justin invite au passage ses camarades à ne pas s’inscrire dans les querelles d’ethnie, arguant que la lutte de son camp s’inscrit dans l’édification d’une nation. Il a demandé à toutes les fédérations de jeunesse de soutenir la nouvelle direction du Fpi. ‘’Le Fpi est aux mains de gens qui connaissent le Fpi et qui savent où ils vont’’, a-t-il insisté. Sur les priorités de son parti, Koua a cité dans l’ordre, la libération des prisonniers, le retour des exilés et réfugiés et la reconquête du pouvoir. C’est, dit-il, la poursuite de ces objectifs qui sont le leitmotiv du Fpi. Mais rassure-t-il, le Fpi ne choisira pas la lutte armée même si Koua Justin accuse le nouveau pouvoir de dérive totalitaire. ‘’Nous sommes dans un despotisme où le chef de l’Etat est à la fois juge d’instruction et député’’, fait-il savoir. Après ce rendez-vous du samedi, la jeunesse du Fpi fera le tour de toutes ses fédérations pour un message : il faut vaincre la peur et se débarrasser des complexes. Quant au député Diomandé Mamy qui a apporté son soutien aux jeunes, il a dénoncé la dissolution de fait et unilatérale de l’Assemblée nationale. ‘’Nous sommes comptables de la dissolution du parlement. Nous avons assisté, en tant que député, à la dissolution de l’Assemblée nationale au téléphone. Car d’après le président Koulibaly, le Président de la République l’a appelé pour lui dire que les députés ne doivent plus tenir de sessions ou encore se réunir. Cela est dangereux dans un régime de séparation des pouvoirs’’, a fustigé le parlementaire. Très critique sur le sujet, le député d’Adjamé dénonce un déni de démocratie, un acte anticonstitutionnel qui ne saurait se régler, selon lui, par le paiement des salaires des députés.
S.Débailly

Par L’intelligent d’Abidjan

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