Révolution Camerounaise, la diversité est naturelle, l’union fait la force, allons-y ensemble! Cher(e)s patriotes, ami(e)s, combattant(e)s,Comme nous le savons tou(te)s, les délais constitutionnels pour l’élection Présidentielle s’approchent à grand pas; Jeudi de cette semaine, le 1er Septembre, le corps électoral devrait être convoqué. L’étincelle, la provocation, qui va susciter la confrontation peut se produire à tout moment. Nous devons donc être physiquement et psychologiquement prêts à tout moment, intensifier et accélérer notre campagne pour notre cause et nos revendications légitimes, inviter tout(e)s les Camerounais(e)s et ami(e)s du Cameroun à faire partie de la révolution au service et au profit de tou(te)s en cet instant crucial de l’histoire de notre chère patrie. Dans cet article, nous partageons avec vous six points fréquemment soulevés dans nos discussions individuelles.
1) Le dictateur Biya ne sera pas remplacé par un autre homme-état, mais plutôt par un système démocratique, moderne et équilibré:
La base de toutes les actions de la révolution Camerounaise est qu’il faut créer de bonnes conditions pour que tout puisse se développer: un terrain fertile pour que les plantes puissent pousser; de l’eau pour qu’un poisson puisse nager; de l’air pour que les humains puissent respirer; etc. Par conséquent, tout développement réel du Cameroun passe absolument par le transfère du pouvoir au peuple et pour le peuple par des élections libres, justes et transparentes qui forceraient ainsi tout le monde, inclus le Président, à rendre compte au peuple et à se faire récompenser ou déposer par le peuple uniquement sur la base de sa performance et son rendement. Il est impératif que des institutions judicaires, parlementaires et gouvernementales stables, fortes et indépendantes remplacent le système homme-état. C’est une honte de suivre Biya et ses partisans prétendre qu’il n’y a personne pour remplacer Biya. Une grande nation comme le Cameroun ne saurait dépendre d’un seul individu, encore pire d’un qui est si vieux, fatigué et fini comme Biya. Nous voulons mettre fin au système homme-état qui est à l’origine de tous nos problèmes, pas seulement au Cameroun, mais dans tous les pays dictatoriaux et pauvres.
2) La nécessité impérative d’un gouvernement d’unité nationale de transition:
Comme nous le savons, un gouvernement de transition, une conférence nationale, ou autre forme de transition neutre est impérative pour toute nation qui tient sincèrement à se transformer en une démocratie moderne, libre, juste, transparente et prospère. Ceci a été le cas en Afrique du Sud et dans la presque totalité des démocraties émergentes Africaines en particulier, et même les démocraties mondiales en général; c’est aussi le cas aujourd’hui en Tunisie, Égypte et Libye. Le rejet de la conférence nationale par Biya en 1990 est une des raisons pour lesquelles la démocratie au Cameroun a plutôt reculé au lieu d’avancer depuis lors. Et tout observateur averti constate aujourd’hui que le souci manifesté de Biya et son gouvernement néocolonial n’est pas d’organiser des élections libres, justes et transparentes, mais plutôt de s’assurer sa victoire aussi manipulée qu’elle soit et de mater toute protestation qui serait ainsi provoquée. En 29 ans de dictature absolue, Biya et son régime sont habitués à le faire, le cas le plus marquant étant en 1992 quand ils firent un putsch contre la victoire de Ni John Fru Ndi, mettant ce dernier, le Président élu, en résidence surveillée, et en matant toute protestation légitime. Une dictature n’a jamais été défiée par les urnes! La partialité et la volonté agressive du régime Biya de rester au pouvoir, soit avec Biya Président, soit avec un dauphin Président choisi par lui, sont profondes, évidentes et inacceptables. Par conséquent, nous exigeons un gouvernement d’unité nationale de transition neutre sans obstruction de Biya et son régime. Ce gouvernement doit mettre sur place une constitution moderne, restituer la limite de 2 mandats Présidentiels, et organiser des élections réellement crédibles, libres, justes et transparentes à 2 tours.
3) La révolution Camerounaise sera-t-elle violente?
Absolument non si ça ne dépendrait que de nous! Nous préconisons une révolution pacifique et le maintien de la stabilité. Notre exigence qui est entièrement conforme à la constitution et aux lois du Cameroun est que Biya prenne sa retraite au plus tard en octobre de cette année 2011. Un gouvernement d’unité nationale de transition prendra alors charge, réconciliera tou(te)s les Camerounais(es), organisera des élections libres, justes et transparentes! Au vue de toute personne réaliste, neutre et soucieuse de paix, stabilité, démocratie et prospérité au Cameroun, le plan ainsi décrit est juste, prometteur, unificateur, incontournable et impératif.
Cependant, soyons conscients que toutes les démocraties mondiales, aussi grandes, prospères ou pacifiques qu’elles soient, ont une armée ou du moins un système prêt pour les défendre! N’oublions pas aussi que même l’ANC de Mandela avait un groupe armé et que la plupart des révolutions mondiales ont été et sont soutenues, directement ou indirectement, par des groupes armés, que ce soit l’armée républicaine du pays ou d’autres groupes. Récemment, cela a été le cas en Tunisie, Égypte et Libye. Ceci n’est pas contradictoire au caractère pacifique, car comme nous le constatons en Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Yémen et partout ailleurs, et comme nous nous rappelons de 1990s, Février 2008 et Février de cette année 2011 au Cameroun, ce n’est jamais le peuple qui commence la violence et tue. C’est toujours Biya et les dictateurs qui savent clairement que la vraie démocratie, les élections réellement libres, justes et transparentes signifieraient la fin de leur règne des décennies, qui utilisent la brutalité, les crimes et tous les moyens pour essayer de se maintenir au pouvoir. Nous sommes clairement et complètement pour la paix et la stabilité, mais nous n’accepterons plus que nous soyons abattus à l’arme à feu comme dans le passé juste pour avoir protesté les mains nues ou avec une pierre ou un bâton en main. Nous voulons une révolution pacifique, mais nous devons être préparés pour nous défendre par tous les moyens avec le soutien des patriotes et tous les soldats conscients de droits si Biya et son régime choisissent de nous assassiner comme moyen de survivre la révolution et se maintenir au pouvoir. C’est eux qui ont toujours choisi, choisiront et commenceront la violence, pas nous!
4) Qui dirige la révolution Camerounaise, qui est son visage?
La révolution Camerounaise n’a pas de leader, nous ne voulons pas en avoir un! La Tunisie, l’Égypte et la Libye n’en avaient pas au début de leur révolution et c’est la meilleure manière d’agir! Avec un leader reconnu, Biya et son régime aurait tache facile de le/la corrompre, neutraliser ou éliminer. Le seul leader de la révolution c’est le peuple, c’est la masse spontanée et incontrôlable par les dictateurs, c’est toi, c’est nous, c’est lui, c’est eux! Notre révolution est présentement contre Biya parce que c’est lui le dictateur actuel. Mais en effet, la révolution c’est aussi contre tout Président après lui qui va oser mépriser le peuple Camerounais et ses institutions démocratiques comme Biya en modifiant la constitution pour ses intérêts individuels égoïstes et avides. Comme en Tunisie, Égypte et Libye, la révolution continue et continuera, et la pression sera maintenue jusqu’a ce que Biya, sa clic et tous les corrompus, tricheurs et criminels du gouvernement, de l’opposition et de la société civile se soient retirés, clairement convertis, soient écartés d’une manière ou d’une autre. Nous devons absolument accomplir cela maintenant; ne le revoyons pas à demain, le temps est si opportun que nous n’aurons probablement pas une chance similaire dans les décennies qui viennent. Maintenant ou jamais, allons-y ensemble!
Concernant le visage de la révolution, combien de Camerounais ont été assassinés par le régime Biya en 1990s, 2008 et même aux indépendances et au quotidien? Pour plusieurs d’entre nous, c’est comme si tout était hier, nous ne les avons jamais oubliés, c’était nos ami(e)s, nos frères, nos sœurs, nos parents, nos enfants, nos époux, nos épouses, ils/elles sont plus qu’un visage, c’est la réalité de plusieurs familles au Cameroun. Nous aurons des visages comme pour les villes mortes et les soulèvements de Février 2008, et même plus! La pauvreté, la misère, le désespoir, le mépris, les provocations, le manque total de respect pour le peuple Camerounais et les institutions du Cameroun, et les harcèlements permanents et continus du régime Biya sont des visages qui affectent beaucoup de nous au quotidien. Pour ceux qui malgré toutes les évidences doutent du future, nous disons: « qui ne risque rien n’a rien »! Personne ne reste dans la merde juste parce qu’il/elle doute du nouveau. Notre pays est certainement condamné au péril si les choses continuent telles que maintenant. Les Tunisiens et Égyptiens, encore moins les Libyens, n’avaient aucune idée de demain quand ils allaient dans les rues; et jusqu’aujourd’hui, ils n’ont toujours pas encore une idée claire. C’est ça le risque que prennent les courageux qui sont déterminés à améliorer leur vie et leur pays.
5) Quoi après Biya et son régime?
N’oublions pas que nous ne faisons rien de neuf, tous les pays modernes sont passés par des révolutions; Tunisie, Égypte et Libye font la démonstration devant nos yeux; nous savons comment ça fonctionne; ne réinventons pas la roue d’une bicyclette! Comme un enfant qui apprend à marcher, la transition de la dictature à la démocratie n’est jamais facile; elle passe toujours par une période d’instabilité, des faux pas et des rechutes vers l’arrière. Mais il faut absolument passer par la; c’est bien ça le parcours de toute évolution! Nous devons absolument mettre fin au système homme-état. La limite de 2 mandats Présidentiels doit être rétablie dans notre constitution, et les institutions fortes, souveraines et indépendantes doivent rendre toute modification de la constitution pour des fins individuelles impossible. Dès que tout cela sera accomplit, le système ainsi établi forcera tout le monde, inclus le Président, à suivre les règles, la trajectoire, le vent et le courent. C’est le système qu’il faut, pas un individu! Le Président n’est qu’un employé, un porte-parole avec des pouvoir très limités dans un système démocratique fort. Sûr que nous vivrons des mauvais comportements de la part des dirigeants même avec une démocratie moderne, l’être humain n’est pas parfait, mais tous les malfaiteurs porteront les conséquences de leurs actions au lieu de l’impunité irresponsable, avide, égoïste et suicidaire dont jouissent Biya et ses fidèles au Cameroun. En plus, le peuple aura l’assurance d’un système crédible, juste et transparent de patienter jusqu’aux élections suivantes, voter contre et déposer tout gouvernement défaillant.
6) Le principe de la révolution Camerounaise:
Notre principe fondamental c’est que la diversité est naturelle et l’union fait la force!
À la révolution Camerounaise, nous agissons plus, discutons et philosophons moins! Chacun(e) qui a une proposition pour améliorer les choses au Cameroun, contribuer à faire partir le tyran Biya et son régime dictatorial néocolonial, ériger une démocratie moderne, juste, libre et transparente, bénéficie de notre soutien sans réserve. Nous supportons toutes les idées, stratégies, méthodes et propositions qui ont une chance d’aboutir, mêmes celles que nous ne partageons pas. Nous sommes tou(te)s lié(e)s par notre chère patrie et notre vœu commun d’un Cameroun souverain, libre, juste et prospère pour tou(te)s. Alors, allons-y ensemble! Que chacun(e) contribue d’après ses convictions, son expérience et ses moyens, dans le groupe qui lui convient ou individuellement. Nous sommes à la phase de la campagne pour notre cause et nos revendications, nous invitons tout le monde à contribuer! Distribuons les tracts, invitons les gens à facebook, twitter, par e-mail, téléphone, personnellement, etc. Nous voulons descendre dans les rues ensemble main dans la main, en dizaines, centaines de milliers et même des millions. Nous surprendrons Biya et ses partisans qui méprisent et manquent de respect pour les Camerounais(es) et croient que nous sommes trop peureux, passifs ou incapables pour mener une révolution à bout! La Tunisie, l’Égypte, la Libye et tous les pays arabes ont surpris le monde entier en se transformant en un clin d’œil de nations résignées et désintéressées aux politiques de leurs gouvernements en nations révolutionnaires; des peuples que tout le monde croyait anti-démocratiques se montrent aujourd’hui assoiffés de démocratie.
L’étincelle, qui sera la provocation ou l’infraction contre nos citoyens, notre constitution et nos institutions, qui va déclencher la bataille sera constatée par tou(te)s; nous et le monde entier en serons tous témoins. Le début de la bataille sera spontanée sans avertissement et sans mot d’ordre, ce qui suivra et le mot d’ordre pour l’assaut final et le combat ultime seront publics et coordonnés pour tous les groupes.
La diversité est naturelle, l’union fait le force, allons-y ensemble!
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