Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Young-Jin Choi a indiqué qu’avant la crise post-électorale, l’embargo sur les armes a été régulièrement violé par le par le pouvoir alors en place.
Cependant, la mission Onusienne s’est gardée d’être trop regardante pour éviter de provoquer elle-même la guerre. C’était dans le cadre de la plate forme d’échanges « l’invité de la rédaction » organisée par le groupe de presse Fraternité Matin ce 26 Août à Abidjan-Adjamé.
Selon le haut fonctionnaire onusien, « personne n’aurait pardonné à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) » si elle avait été à l’origine du déclenchement de la guerre en Côte d’Ivoire.
M. Choi a toutefois indiqué que l’Onuci a tenu à préserver le minimum en faisant attention à deux éléments importants dans la surveillance de l’embargo. Il s’agissait de l’achat des avions de guerre et des chars de combat.
Pour lui, c’est la mission de maintien de la paix qui devrait avoir la supériorité aérienne et dans le traitement des armes lourdes. Il a souligné que cette stratégie a été payante, car elle a permis de mettre fin au conflit armée après la crise post-électorale.
Le Sud-Coréen, Choi Young-Jin en poste à Abidjan depuis le 19 octobre 2007 pour coordonner et superviser le processus électoral en Côte d’Ivoire est en fin de mission. Il regagne le siège des Nations Unies à New York. Il sera remplacé par l’ancien ministre hollandais chargé de la coopération et du développement, Bert Koenders.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
Fraternité Matin
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