Par Louty | Connectionivoirienne.net
Durant la première cérémonie de désarmement de 87 éléments d’Amadé Ouérémi, tenue le mercredi 10 août et abondamment relayée par ce site, des soldats Marocains de l’ONUCI avaient fait cas de la présence d’au moins 50 éléments de ce chef milicien de nationalité Burkinabé, à Tabou. La promesse de leur rapatriement à Duékoué suivie de leur désarmement avait été faite par Amadé aux officiels présents. Cette promesse n’a toujours pas été tenue selon nos informations. Ces éléments se retrouvent encore en poste à Tabou avec des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire. Amadé a aussi des éléments positionnés à Abengourou sous son commandement, apprend-on cette semaine. Ces éléments seraient les assassins des 5 soldats des anciennes FDS (pro-Gbagbo) tués à Abengourou le 3 décembre 2010. Précisément 2 militaires et 3 gendarmes dont un officier. Un officiel joint ce matin à Abidjan est catégorique : « Amadé est un criminel qu’il faut neutraliser. Il semble doublement protéger par les FRCI par la complicité en crimes et par sa localisation (isolée) en hauteur dans la forêt classée du Mont Péko. Une zone difficilement accessible, aux pistes parsemées de mines antipersonnelles. Un État dans un État. Sa neutralisation définitive doit être une priorité et non pas une partie de cache-cache. La situation est suffisamment grave et compliquée. Après les Libériens de Gbagbo, pas question de laisser prospérer d’autres chiens de guerre en armes venus du Burkina-Faso »
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