Côte d’Ivoire: La MACA prison civile d’Abidjan a rouvert ce mardi avec 16 pensionnaires

Côte d’Ivoire: La MACA prison civile d’Abidjan a rouvert ce mardi avec 16 pensionnaires

La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) a rouvert ses portes ce mardi 16 août 2011 à 11 heures. La cérémonie solennelle qui a marqué cet évènement s’est déroulée en présence des ministres de l’intérieur, Hamed Bakayoko et celui de la justice Ahoussou Jeannot. Les deux membres du gouvernement ont procédé à une visité guidée des locaux rénovés à hauteur de deux milliards FCFA.

Mais au delà de la remise officielle de la Maca au régisseur Yao Kouassi Patrice, c’est la question du transfert des prisonniers politiques, en l’occurrence l’ex-président Laurent Gbagbo et ses proches qui se pose aujourd’hui. D’autant plus que parmi les seize prisonniers transférés ce mardi à l’occasion de cette réouverture se trouve le journaliste Hermann Aboua de la Radio Télévision ivoirienne; qui a été récemment arrêté et accusé entre autres d’appel à l’insurrection pendant la crise postélectorale.

Aujourd’hui avec la réouverture de la plus vieille prison de Côte d’Ivoire, la question que l’on se pose, ce sont les conditions et la date du transfert du président Laurent Gbagbo et ses proches dans cet établissement pénitencier. Car, on se souvient que les autorités avaient annoncé pour très bientôt le transfert de ces prisonniers dès que la Maca reprendrait du service. Cette question se pose sur fond de polémique autour de la détention de Laurent Gbagbo et des siens. Au regard des faits et des crimes qui leurs sont reprochés, le débat sur les compétences des juridictions ivoirienne à juger l’ancien Chef de l’Etat et sa comparution annoncée devant la Cour Pénale Internationale n’ont pas encore été épuisés. La Maison d’arrêt et de Correction d’Abidjan rouvre donc au moment où les proches de Laurent Gbagbo dénoncent des détentions arbitraires.

Mais si l’ex-chef de l’Etat ivoirien venait à intégrer une cellule de la Maca, ce serait sa seconde incarcération en ce lieu. Car le 12 février 1992 à la suite d’une mémorable journée de manifestation, Gbagbo alors Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien, son épouse et beaucoup de ses collaborateurs dont son fils Michel et l’ex Fesciste Martial Ahipeaud vaient été arrêtés et incarcérés dans cette même prison.

Mais on note aussi déjà, que le ministre de l’intérieur, Hamed Bakayoko a promis que la lutte contre l’insécurité gagnerait en ampleur.

Sir Alfred, Informateur. net
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