Mission permanente auprès de l’ONU – Les raisons d’une campagne d’intoxication

Article proposé par Lebanco.net Auteur-SERY POUAMON A NEW YORK

Depuis un certain moment, une certaine presse s’est donnée pour mission de vilipender à travers ses écrits dirigés contre la mission permanente de la République de Côte d’Ivoire auprès de l’ONU et son chef, un très brillant diplomate de carrière S.E.M Youssoufou Bamba, ainsi que ses collaborateurs.
A court d’arguments et encore sonnée par le travail titanesque abattu par cette mission, cette presse s’est donnée pour mission d’abattre le symbole que constitue New York.
Pour rappel New York fut la première représentation ivoirienne dans le monde à accueillir le premier ambassadeur nommé par le président Alassane Ouattara et fut par conséquent la rampe de lancement de toutes les actions qui à terme entrainèrent la chute du régime FPI.

Parmi ses actions, les célèbres résolutions sur les armes lourdes et le gel des avoirs du clan Gbagbo.

Les diplomates en poste en payeront d’ailleurs le prix fort de la lutte pour la démocratie par la suspension par Abidjan de leurs salaires pendant près de 5 mois (de décembre 2010 à avril 2011), le non-paiement de leurs loyers et autres avantages avançant qu’ils devraient se tourner désormais vers M. Ouattara pour leurs salaires et loyers. C’est dans ces conditions, rappelons-le qu’un des conducteurs en poste à la mission, est décédé, faute d’argent pour se faire soigner, laissant par la même occasion une veuve et des orphelins inconsolables.

C’est ici le lieu, connaissant le coût de la vie à New York, de féliciter l’ambassadeur et toute son équipe qui ont su, malgré toutes les menaces et pressions inimaginables parfois physiques (actions de sabotage, empêchements d’accéder aux locaux de la mission, etc.) faire preuve de résistance, d’abnégation et de sacrifices afin de faire triompher la démocratie dans notre pays. Leur courage et leur sens élevé du devoir auront donné du fil à retordre aux refondateurs qui dans une ultime tentative d’intimidation ou de désespoir avaient envisagé leur radiation de la fonction publique.
Bien évidemment ils furent aidés dans leur funeste entreprise par des agents recrutés à la mission, tantôt sur la base de leur militantisme au FPI, tantôt pour leur lien de parenté ou leur accointance sentimentale avec le pouvoir d’alors, qui passèrent le plus clair de leur temps à la délation et à l’organisation de marches de soutien aux horaires de travail.
La réduction de ce personnel pléthorique et budgétivore (20 agents locaux pour 9 diplomates) sera d’ailleurs, la légalité constitutionnelle rétablie, l’un des premiers chantiers de l’ambassadeur Bamba qui décidera de mettre en congé ce personnel recruté sur la base ethnique, du droit de cuissage de copinage et de militantisme.
C’est d’ailleurs l’un de ces militant recruté sous l’ère Alcide Djédjé en tant que journaliste( ?) reporter et correspondant extérieur de télé- diaspora et de « Notre Voie » qui a juré d’avoir la peau des diplomates légalistes, avec à leur tête le chargé d’affaire Bafetigue Ouattara. Ce journaliste ( ?) militant à qui le ministre- ambassadeur Djédjé avait promis d’en faire un diplomate en cas de victoire de son parti à l’élection présidentielle, a décidé de déverser sa frustration et sa bile sur les diplomates coupables, selon lui, d’avoir ruiné une carrière internationale certes problématique, qui lui tendait les bras.

La preuve patente en sera donnée dans le dernier article produit par ses soins et qu’il va pompeusement qualifier de scandale à la mission permanente de Côte d’ivoire à l’ONU. Aveuglé par son désir de vengeance, il citera comme complice du chargé d’affaire une secrétaire qui au moment de la période qu’il prend comme référence avait été à l’image d’autres agents, mise en congé technique du 15 mars au 14 juin 2011. Par quelle magie alors que celle-ci était en congé technique, a-t-elle pu délivrer une centaine de visas dont trace figure dans les registres de la mission ? Il évoque dans son délire un agent secret, des victimes et une enquête imaginaires qui aurait été diligentée par l’ambassadeur et dont personne n’a connaissance.

Il est même stupéfiant de constater les amalgames relatifs aux « préoccupations » de la mission américaine dans une affaire (la délivrance de visas) qui relève de la souveraineté de la Côte d’Ivoire (un peu comme si Abidjan se plaignait du fait que l’ambassade américaine à Abidjan délivre peu ou trop de visas).
Enfin le reporter( ?) improvisé n’a cure des principes déontologiques comme l’équilibre de l’information ou la vérification des sources tant il est aveuglé par son désir de nuire et qui transparait à travers tous ses billevesées malgré les tonnes de pseudonymes qu’il se donne.
Bref, tout ceci serait risible si la réputation et l’honneur d’honnêtes pères et mères de famille n’était pas en jeu. Toutefois plus que l’indignation, c’est la compassion et la pitié qui doivent être ressenties pour l’auteur de l’article( ?). Pour qui connait l’individu dont on sait l’âme tourmentée par autant d’années de « one way /sans papier » au pays de l’oncle Sam et l’absence de perspective d’avenir, il ya de quoi.
Les diplomates de la mission approchés pour leur part, affichent leur sérénité et entendent par devoir de réserve pas tomber dans le piège du traquenard médiatique qui leur est tendu car selon leurs propres termes, ils ont « vu pire ».

SERY POUAMON A NEW YORK

Voici l’article (?) du journaliste ( ?) aigri et publié par « Notre Voie » : LE PETIT FRERE DU PRESIDENT VEND DES VISAS A DES IVOIRO-AMERICAINS.
Décidément, la Mission de Côte d’Ivoire auprès de l’ ONU est devenue ces derniers temps un laboratoire de toutes les malversations jamais enregistrées dans la vie de l’ administration ivoirienne à l’étranger. Et pour cause, il ne se passe plus de jours sans que les ivoiriens de New York ne se plaignent de la legèreté criarde observée dans la gestion de leur Representation diplomatique. Après avoir liquidé tout le parc auto de la Mission sans en faire le moindre compte rendu au Ministère des Affaires étrangères, après avoir « illégalisé » ses propres diplomates et licencié des employés sous le pretexte d’un « audit de restructuration », l’ambassadeur YOUSSOUFFOU BAMBA vient d’être mis dans un autre sale drap par son chargé d’affaires qui a tout simplement choisi de vendre des visas de courtoisie à une centaine de citoyens ivoiro-américains.
Bafitégué Ouattara( encore lui ), le jeune diplomate qui se fait passer pour le petit frère du Président Allasane Ouattara et qui se dit intouchable parce qu’agissant certainement au nom de son grand frère n’a pas trouvé meilleur raccourci pour se remplir les poches que d’encaisser 100 dollars par tête à une centaine d’ivoiro-américains qui sont passés le voir de Mars à Août pour acquérir des visas de courtoisie afin de se rendre à Abidjan comme l’exige la procédure en vigueur. Ce genre de visas dont la durée ne doit pas excéder 3 mois est reservé uniquement aux fonctionnaires de l’ONU. C’est d’ailleurs le seul type de visa que la Mission est habilitée à délivrer. Mais à la Mission Américaine à New York où l’on se dit très préoccupé par la situation, c’est la nature même de ce visa d’une durée de 12 mois que le sieur BAFITEGUE a delivré à une centaine de gens extérieurs à l’ONU qui irrite plus les Américains. Il serait aidé dans sa tâche par sa sécrétaire particulière Agnimou Bertine par ailleurs adjointe au Lieutenant KOFFI responsable du service passeport de la Mission. Après plusieurs coups de fil anonymes, une des victimes du nom de S.D, est allée se plaindre à Mr l’Ambassadeur YOUSSOUFFOU BAMBA qui semblait cette fois ci avoir été roulé par son chargé d’affaires , tout comme l’intègre officier de police dont la bande à Bafitégué profite chaque fois de l’absence pour accomplir leur sale besogne. Interrogée sur cette malversation, Mme Agnimou, dont on dit, n’est pas à son premier forfait, n’a pas nié les faits. Le lieutenant KOFFI elle, a été sommée de produire des explications sur cette nébuleuse affaire. Une occasion qu’elle n’aurait pas raté car, l’ancien agent des services secrets ivoiriens aurait avec des détails à couper le souffle reconnu cette magouille menée dans son dos. Quand au « petit frère »( ? ) du President de la république-parti en congés en catimini- il se la coule douce en ce moment sur les bords de la lagune ébriée avec ce pactole estimé a près de 10 mille dollars en attendant une affectation à Vienne qu’il négocie activement en ce moment pour avoir appris que nous allions l’exposer afin d’aider le chef de l’Etat ivoirien dans la gestion transparente et exemplaire dont il parle à longueur de journée.
Aux dernières nouvelles l’ambassadeur YOUSSOUFFOU aurait demandé à toutes les victimes de passer à la Mission pour se faire rembourser car c’est seulement à l’ambassade de la Côte d’Ivoire à Washington que se delivrent les visas ivoiriens dont les frais payés par les requérants vont au trésor ivoirien et non dans les poches de diplomates, chargés d’affaires fussent ils. Quand aux visas de courtoisie, ils sont d’ailleurs gratuits et ne peuvent etre délivrés à n’importe quel balladin.
Correspondance particulière depuis Washington Dc
Massandjë CALDWELL ( massacady@yahoo.com )

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