Crise postelectorale Koulibaly charge encore:  »Non , je n’ai pas trahi, j’avais prévenu Gbagbo »

L’opposant Mamadou Koulibaly est revenu sur la chute de l’ancien chef de l’Etat, dans un entretien accordé à Onuci.fm et diffusé samedi dernier. A ceux qui voient en la création de son parti politique une façon de trahir Laurent Gbagbo, il a donné cette réplique:  »Non , je n’ai pas trahi. Mamadou n’a jamais poussé ses camardes sur la voie qu’ils ont prise. J’ai passé mon temps à les prévenir, à les mettre en garde(…) Je n’ai jamais dit à Gbagbo vas-y, vas-y; je lui ai dit attention, attention ».

Il a dénoncé au passage tous ces dignitaires du Front populaire ivoirien qui ont poussé l’ancien chef de l’Etat dans le dos et qui se sont terrés dès les premières secousses. Interrogé sur les idées défendues par son jeune parti, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que Lider ambitionne de lutter contre les idées reçues, au nombre desquelles celle selon laquelle l’étranger est la cause des malheurs des Ivoiriens. Lider, a-t-il souligné, refuse que l’étranger soit utilisé comme un épouvantail par la classe politique pour effrayer les Ivoiriens. « L’étranger est une chance pour nous », a-t-il martelé. Le président de Lider est également revenu sur sa préférence pour le régime parlementaire au détriment du régime présidentiel qui, selon lui, donne trop de pouvoirs au président de la République. « La Constitution donne trop de pouvoirs au président de la République. Elle a été conçue pour que le président de la République soit un roi. Il est temps de faire du président de la République un serviteur. Il rend compte, il n’est pas au-dessus de la loi », a-t-il expliqué.
A.N
Source: L’inter

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