Dans son adresse à la Nation à la veille du 51éme anniversaire de l’indépendance de notre pays, le président Alassane Ouattara a expressément invité les cadres FPI et LMP exilés au Ghana à rentrer au pays. Je salue cette invitation parce que selon la constitution aucun ivoirien ne doit être contraint à l’exil.
Cependant, j’ai été particulièrement surpris de constater qu’en même temps qu’il nous invite à rentrer en Côte d’Ivoire, il fait inculper formellement les Camarades injustement emprisonnés à travers le pays et des mandats d’arrêt internationaux continuent d’être lancés à l’encontre des pro-Gbagbo. Toute chose qui n’est pas de nature à rassurer sur sa bonne foi. Aussi, je tiens à rappeler fermement les conditions de notre retour :
– Libération de tous les camarades injustement incarcérés à commencer par le Président Laurent Gbagbo et son épouse ;
– L’arrêt des poursuites à l’encontre de tous les camarades de La Majorité Présidentielle ;
– Le retour de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national et la normalisation de la vie publique ;
– Le dégel des avoirs illégalement bloqués ;
– Libération de tous les domiciles occupés par les FRCI.
Ces conditions me paraissent minimales pour envisager le retour des exilés en Côte d’Ivoire.
Le Ministre ASSOA ADOU
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